( AFP / ALAIN JOCARD )
Après la polémique provoquée par des élus du RN et un syndicat de police, la Fnac a promis de faire "le nécessaire pour que (ce jeu) ne soit plus disponible dans les prochaines heures", a écrit la Fnac sur son compte Twitter officiel dimanche 27 novembre.
Un jeu "antifa" qui a provoqué la polémique. Après des critiques sur Twitter de plusieurs élus du Rassemblement national ainsi que d'un syndicat de police, la Fnac a finalement annoncé dimanche 27 novembre le retrait de ses rayons d'un jeu de société créé par un site antifasciste.
"Nous comprenons que la commercialisation de ce 'jeu' ait pu heurter certains de nos publics. Nous faisons le nécessaire pour qu'il ne soit plus disponible dans les prochaines heures", a écrit la Fnac sur son compte Twitter officiel en réponse au syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN). Dans la boutique Fnac en ligne, la page du jeu n'était plus accessible ce lundi dans la matinée, même si le jeu était encore affiché dans les résultats de recherche, a constaté l'AFP.
Le SCPN avait critiqué le distributeur pour "mettre en avant les antifas, qui cassent, incendient et agressent dans les manifestations". Plusieurs élus RN ont également interpellé la Fnac sur Twitter et se sont félicité ce lundi du retrait du jeu, crée par le site "La Horde" et édité par les éditions Libertalia.
"Mein Kampf" et "Le grand remplacement" toujours à la Fnac
Libertalia a dénoncé des "allégations mensongères émanant de l'extrême droite puis des forces de répression" qui ont entrainé le retrait d'un "outil de formation conçu par La Horde et Libertalia". "Vous ne nous ferez pas taire !", a ajouté l'éditeur sur Twitter.
Sur son site internet, Libertalia présente "Antifa le jeu" comme "un jeu de simulation et de gestion dans lequel vous faites vivre un groupe antifasciste local" en mettant en place des "actions qui vont vous demander du temps, des moyens, et un peu d'organisation".
Plusieurs internautes ont depuis interpellé la Fnac sur sa commercialisation de "Mein Kampf" ("Mon combat") d'Adolf Hitler et du livre "Le grand remplacement" de l'écrivain d'extrême droite Renaud Camus.
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