C'est un geste qui sauve dans une situation d'urgence absolue ; pourtant, il est encore trop mal connu. L'injection d'une dose d'adrénaline en cas de réaction (ou choc) anaphylactique est la seule manière d'éviter un risque potentiellement mortel. C'est ce que veut rappeler l'Association française pour la prévention des allergies (Afpral), qui organise une campagne de sensibilisation dans le cadre de la Semaine mondiale de l'allergie, jusqu'au 5 juillet.
L'anaphylaxie est une urgence médicale grave causée par une réaction allergique généralisée, rappelle le site de l'Afpral. Sa survenue est souvent rapide – de quelques minutes jusqu'à deux heures – après l'ingestion ou l'inhalation d'un aliment allergène, la prise d'un médicament ou la piqûre d'un hyménoptère (abeille, guêpe, frelon…). Ces nouveaux modes de consommation qui inquiètent les allergiques
Les symptômes peuvent être modérés ou sévères. Ils peuvent consister en une urticaire généralisée, un gonflement des lèvres et de la langue, des difficultés à respirer, des douleurs abdominales, une chute brutale de la tension artérielle, un œdème de Quincke, une cyanose, des syncopes et parfois le décès. Cette « tempête interne » peut avoir des effets dévastateurs sur tout l'organisme et sa prise en charge doit être immédiate.
L'adrénaline est le seul médicament capable d'inverser rapidement les mécanismes du choc. Son administration par
... Source LePoint.fr
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