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Immobilier : un marché francilien toujours plus cher
information fournie par Boursorama 13/09/2018 à 08:46

Le ralentissement des prix immobiliers franciliens ne rend pas le marché plus accessible.(Crédits:Adobe Stock)

Le ralentissement des prix immobiliers franciliens ne rend pas le marché plus accessible.(Crédits:Adobe Stock)

Les notaires d'Ile-de-France ont publié leurs indicateurs de marché pour le 2e trimestre ainsi que leurs projections pour la fin de l'année. Si la hausse des prix a tendance à s'assagir, ils restent néanmoins élevés pour de nombreux ménages.

Les professionnels de l'immobilier semblent unanimes pour annoncer un « ralentissement » sur les prix en cette rentrée 2018. C'est maintenant aux notaires d'Ile-de-France de confirmer avec leurs chiffres « un atterrissage en douceur » du marché sur la période du 2e trimestre 2018 du fait de « conditions d'acquisition favorables (facilité d'accès au crédit et taux d'intérêt très attractifs), malgré le manque chronique d'offre et l'effort qu'il faut consentir pour devenir propriétaire en Île-de-France ».

Une hausse des prix qui ralentit

A défaut de pouvoir parler de prix qui baissent, Les notaires franciliens notent que «la pression de la demande s'est un peu relâchée depuis le début de l'année et les tensions sur les prix dans l'ancien se sont modérées. Ce mouvement est amené à se prolonger cet automne ». En pratique, cela se traduit en Île-de-France par une hausse des prix de 4,8% au 2 e trimestre 2018 alors qu'elle était de 5,6% sur la même période l'an dernier. Les notaires prévoient une hausse ramenée à 2,9% à compter d'octobre prochain. Cette tendance devrait également profiter aux villes de petite couronne qui verraient évoluer la hausse des prix à hauteur de 2% contre 4% durant le 2e trimestre.

Dynamisme des ventes en grande couronne

« Avec plus de 9.000 ventes au 2e trimestre 2018, le marché des appartements en grande couronne est le plus dynamique de la région », indiquent les notaires. Il progresse de 1% par rapport à l'an dernier. Ce sursaut d'activité s'explique par un « report des acquéreurs de la petite vers la grande couronne ». Les prix devraient même augmenter sur le segment des maisons de 2% (contre 1,8 %) voire de 3% dans certains départements.

Lire aussi : Immobilier des prix toujours en hausse? mais jusqu'à quand ?

Recul des ventes en petite couronne

Après une début d'année très actif, le nombre de ventes d'appartements a reculé en petite couronne de « 12% au 2e trimestre 2018, par rapport au 2e trimestre 2017 », une tendance commune aux trois départements concernés (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne).

Vers un nouveau record des prix dans la capitale

Paris affiche désormais un prix moyen au m2 de 9.300 euros au 2e trimestre 2018, ce qui correspond à une augmentation de 7,1% par rapport à la même période l'an dernier. Les notaires anticipent un prix du m2 de 9.400 euros d'ici l'automne. Le phénomène est connu : des prix en hausse et une pénurie chronique de biens à vendre font baisser le nombre de ventes mais augmenter les prix. Résultat des courses : « 40% des appartements dans Paris ont été vendus à plus de 10.000 euros du m2 au 2e trimestre 2018 contre 28% à la même période il y a un an et 19% il y a deux ans », indiquent les notaires d'Ile-de-France. Les zones les plus chères de la capitale restent les sept premiers arrondissements dont les prix dépassent 11.000 euros voire 12.000 dans les IVe, VIe et VIIe, les arrondissements du nord de Paris enregistrent de plus fortes hausses. Les prix dans le XVIIIe augmentent de 10,1% (8.560 euros du m2), ceux du XIXe de 9,9% (7.630 euros du m2) et XXe avec 9,6% (7.890 euros du m2). « Le rapport entre l'arrondissement le plus cher (VIe) et le moins cher (XIXe) continue de se réduire », soulignent les notaires, contribuant encore plus à rendre le marché inaccessible aux classes moyennes y compris dans les quartiers où elle était traditionnellement présente.

A.L. (redaction@boursorama.fr)

1 commentaire

  • 13 septembre 10:30

    Quand est-ce qu'on jugule la démographie pour stopper la pression sur l'environnement, les prix, et les inégalités sociales ?


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