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Immobilier : des prix toujours en hausse… mais jusqu’à quand ?
information fournie par Boursorama 07/09/2018 à 16:30

Les prix immobiliers continuent sur leur lancée mais un changement de cycle pourrait apparaître rapidement.(Crédits:Pexels)

Les prix immobiliers continuent sur leur lancée mais un changement de cycle pourrait apparaître rapidement.(Crédits:Pexels)

Les prix devraient continuer à grimper l'année prochaine. Mais leur progression plus rapide que le niveau de revenus des ménages ainsi qu'une possible remontée des taux provoquerait un changement de cycle.

Après LPI/SeLoger qui dans son baromètre estival constatait un ralentissement à prévoir à la rentrée dans l'immobilier résidentiel, c'est au tour de la plateforme MeilleursAgents de faire un bilan de marché en mettant en avant ses propres indicateurs. « Les huit premiers mois de l'année 2018 s'inscrivent au niveau national dans la continuité de 2016 et 2017 : augmentation régulière et mesurées des prix, volumes de ventes stables et élevés dans un marché fluide », précise MeilleursAgents. Toutefois selon la plateforme, certains signaux laissent penser que le changement de cycle paraît proche sans toutefois constituer un « fort retournement de tendance qui mettrait à mal l'ensemble des acteurs du marché immobilier résidentiel ».

Des prix en croissance de 1,5% d'ici l'été 2019

Au niveau national, les prix ont connu une progression régulière sur les deux dernières années. En 2016, ils ont augmenté de 0,8% avec un prix moyen au m2 de 2.424 euros. En 2017, une année faste pour l'immobilier avec plus de 960.000 transactions, ils ont poursuivi leur ascension, à +1,1% avec un prix moyen au m2 de 2.467 euros. Depuis janvier 2018, la hausse des prix se chiffre à 1,1%. La plateforme pronostique une progression de 1,5% d'ici l'été 2019.

A lire aussi : Immobilier ancien : un ralentissement sur les prix pour la rentrée

Les cas particuliers des métropoles

Dans les métropoles, le phénomène est bien plus marqué. A Paris, les prix avaient augmenté de 6,7% en 2017. Ils continuent sur leur lancée avec 4,6% de plus sur les huit premiers mois de 2018. Lyon et Nantes connaissent n'échappent pas à cette tendance depuis le début de l'année avec, respectivement, des prix plus chers de 4,1% et 4,3% par rapport à l'an passé. « Il faut toutefois noter que sur les huit premiers mois de l'année 2018, 35% des cinquante plus grandes villes de France ont vu leurs prix moyens diminuer », précise MeilleursAgents. C'est notamment le cas de Bordeaux. En surchauffe en 2017 (+16,5%), la flambée de l'immobilier avait fait de la ville la deuxième plus chère de France juste derrière Paris. Cette année, les prix stagnent, affichant un recul symbolique de 0,1%. Même cas de figure pour Nice avec des prix stables (-0,3%) après avoir accéléré de 5,8% en 2017.

Des taux d'emprunt qui ne baissent plus

Si la progression du pouvoir d'achat des ménages est liée depuis 2011 à la baisse continue des taux d'emprunt, MeilleurAgents estime que cette période arrive à son terme et que les taux ne baisseront « probablement plus ». Si l'augmentation des prix a pu être compensée durant un temps par l'allongement des durées de crédit (entre 235 mois pour l'accession dans l'ancien et 242 mois sur le marché du neuf), il paraît difficile de les allonger davantage. « La probable remontée des taux d'intérêt par la BCE annonce clairement un retournement de situation prévisible pour l'été 2019 », indique MeilleurAgents. De plus, comme le rappelle l'Observatoire Crédit Logement/CSA dans sa dernière note, acquérir un bien immobilier représente l'équivalent de quatre années de revenus d'un ménage. Toutefois ces derniers « progressent deux fois moins rapidement que le coût des opérations réalisées. »

A. L. (redaction@boursorama.fr)

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