Un capital accumulé dans un placement d’épargne retraite supplémentaire peut servir à l’achat d’une résidence principale mais aussi à faire face à de nombreux aléas. (© Fotolia)
À l’âge de départ à la retraite, le choix de la sortie en rente viagère d’un placement dit de retraite supplémentaire, comme le Perp, le Perco, les contrats Madelin ou la Préfon, n’a de sens que si l’on a pu accumuler un montant de capital respectable.
Qu’on en juge : pour bénéficier d’un revenu complémentaire de 500 euros par mois versé par un assureur il faut avoir épargné un capital de 159.742 euros, à l’âge de 65 ans. Et pour toucher une rente mensuelle de 1.000 euros à partir du même âge, le capital épargné doit avoir atteint 319.484 euros au terme de la vie professionnelle (voir notre tableau plus bas).
Un vrai choc de libertéComme l’explique l’économiste Alain Tourdjman, la grande nouveauté de ce projet de réforme de l’épargne retraite inclus dans la loi Pacte, un texte qui n’a d’ailleurs toujours pas été présenté en Conseil des ministres, tient, entre autres, à la grande flexibilité des modalités de sortie.
Aujourd’hui, dans les quatre principaux dispositifs d’épargne retraite supplémentaire (Perp, Madelin, Article 83 et Perco), seul le Perco donne la possibilité d’opter pour une sortie en rente viagère ou en capital.
Demain, si le Parlement ne revient pas sur cette avancée majeure, l’épargnant aura une liberté totale, comme l’a rappelé Bruno Le Maire lors de la cinquième édition des Assises de l’Afer : «Il sera permis à
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