Les périodes électorales et les SCPI

information fournie par Primaliance •26/04/2017 à 07:00

Si les SCPI ne sont pas évoquées dans les propositions des candidats aux prochaines élections présidentielles, Perial se veut toutefois, rassurant. Elles sont une valeur refuge malgré les éventuelles évolutions fiscales (ISF, la taxation de l’immobilier ou de l’assurance-vie) qui pourraient les impacter.

« Les années d’élections sont-elles de mauvaises années pour l’immobilier » s’interroge Perial. Le Crédit Foncier donne quelques réponses au travers l’analyse des transactions immobilières dans l’ancien sur 40 ans (1971 à 2013). L’objectif est de mesurer les effets des sept dernières élections présidentielles (1974, 1981, 1988, 1995, 2002, 2007 et 2012). De cette étude, il ressort une hausse de 4,6 % en moyenne des transactions immobilières l’année précédant l’échéance présidentielle puis un recul de 3,8 % l’année même du vote. De plus, l’étude remarque un regain de 2,3 % des transactions dès l’année suivante. Plus intéressant, l’avis de 400 professionnels du secteur (agents immobiliers, promoteurs, lotisseurs, constructeurs, gestionnaires de patrimoine …) qui prévoient à 53 % à un impact négatif contre 32 % à anticiper « un avenir radieux ». Pour cause, au delà des « traditionnels doutes du marché » s’ajoute cette année un contexte économique particulier : « la fin d’un cycle historique de baisse des taux d’intérêts et son corollaire la baisse, à venir, des actifs ». Du coup, « les SCPI pourraient, comme tout fonds immobilier, être impactées indirectement par une remontée des taux d'intérêts ». Les SCPI pourraient voir la valeur de leur patrimoine immobilier et, donc, celle de leur prix de part baisser ». En revanche, ce recul des valorisations des actifs pourrait permettre d’« investir dans de très bonnes conditions » explique Perial. En parallèle, la société de gestion estime que la remontée des taux associée à celle des matières premières pourrait avoir pour conséquence un retour de l’inflation….modérée. Au final « le rendement brut des SCPI devrait continuer d’augmenter ».

En tous cas, les SCPI devraient continuer de garder leurs statuts de valeur refuge et de « jouir d’une bonne place parmi les formules d’épargne qui donnent l’opportunité de se constituer des revenus complémentaires ». Un statut très appréciable !