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Réactions aux annonces budgétaires d'Edouard Philippe
information fournie par Reuters 26/08/2018 à 12:20

RÉACTIONS AUX ANNONCES BUDGÉTAIRES D'EDOUARD PHILIPPE

RÉACTIONS AUX ANNONCES BUDGÉTAIRES D'EDOUARD PHILIPPE

PARIS (Reuters) - L'opposition a dénoncé dimanche un "massacre social" et une rupture du pacte générationnel après des déclarations du Premier ministre Edouard Philippe actant un budget 2019 marqué par un rebond du déficit sur fond de ralentissement de la croissance et des économies dans le champ des prestations sociales.

Edouard Philippe a annoncé dans une interview accordée au dans le Journal du Dimanche la suppression de 4.500 postes de fonctionnaires en 2019 et la limitation à 0,3% de la progression de l'aide personnalisée au logement, des allocations familiales et des pensions de retraite, à l'heure où l'inflation dépassait 2% le mois dernier et est attendue autour de 1,5-1,6% en 2019.

L'opposition de gauche fustige un nouveau coup de rabot pour les Français les plus modestes, tandis que la droite dénonce une gestion économique à vue sans résultat, néfaste aux familles et aux retraités.

JEAN-LUC MÉLENCHON, CHEF DE FILE DE LA FRANCE INSOUMISE a qualifié sur BFM TV la politique du gouvernement de "copié-collé des décisions de la Commission européenne".

"Ca va être une véritable saignée de l'Etat et de tous les services publics", a-t-il déclaré.

Le Député LFI ALEXIS CORBIÈRE, sur la même chaîne, estime qu'"Edouard Philippe annonce des mesures de reculs sociaux, il joue sur les mots mais comme beaucoup d'aides sociales vont être désindexées, ça veut dire concrètement qu'elles vont baisser. Les gens modestes vont voir toutes ces aides sociales, qui étaient des droits, à la baisse."

LE SECRÉTAIRE NATIONAL DU PARTI COMMUNISTE FRANÇAIS (PCF) PIERRE LAURENT juge "scandaleuses" les annonces d'Edouard Philippe dans un message publié sur son compte Twitter.

"Retraites, APL, indemnisation des arrêts maladie, contrats aidés (...) suppressions de fonctionnaires et encouragement pour les patrons des heures supplémentaires ... tout y passe. Stop au massacre social! C'est la finance qui coûte cher, pas les travailleurs!"

LE SECRÉTAIRE NATIONAL DU PARTI SOCIALISTE RACHID TEMAL dénonce une politique "faible avec les riches (#ISF, #FlatTax et #ExitTax) et fort(e) avec les autres", sur son compte Twitter.

"Ligne directrice : réduire de fait le pouvoir d'achat. Une politique d'austérité s'annonce sauf pour les plus riches. Nous proposerons députés et sénateurs socialistes un budget pour la croissance et le pouvoir d'achat".

LA PORTE-PAROLE DES RÉPUBLICAINS, LAURENCE SAILLET, fustige l'incohérence du gouvernement, sur BFM TV :

"On ne peut pas diminuer les impôts et augmenter le pouvoir d'achat des Français si on ne fait pas un effort sur la dépense publique. (...) Ce que nous dit le Premier ministre c'est qu'ils ne savent pas exactement ce qu'ils vont faire, ils promettent, ils reculent, ils annoncent mais tout ceci n'est vraiment pas cohérent."

LE SÉNATEUR LES RÉPUBLICAINS DE LA MANCHE PHILIPPE BAS, condamne sur Twitter la rupture du "pacte entre générations" et le ciblage des allocations familiales.

"Après la CSG, Edouard Philippe décide une baisse supplémentaire du pouvoir d'achat de 16 millions de retraités de 4% en 2 ans. Pacte entre générations rompu."

"Diminution de 4% en 2 ans des allocations familiales: après les retraités, le pouvoir d'achat des familles deuxième cible des économies d'Edouard Philippe."

Le député de l'Essonne et PRÉSIDENT DE DEBOUT LA FRANCE NICOLAS DUPONT AIGNAN, parle de "dévastation" pour les retraités sur son compte Twitter :

"Le quinquennat de Macron est dévastateur pour les retraités : après la hausse de la CSG, Edouard Philippe va désindexer les pensions de retraite de l'inflation... qui accélère. Le nouveau monde, c'est amputer le pouvoir d'achat de nos anciens!"

Le PORTE-PAROLE DU RASSEMBLEMENT NATIONAL (RN, ex-FN)SÉBASTIEN CHENU estime sur BFM TV que "le gouvernement continue à taper sur les classes populaires, les classes moyennes, les familles, les retraités et puis les Français les plus exposés".

"C'est la fin de cette promesse de défense du pouvoir d'achat des Français. Il n'y a aucun résultat à la politique économique menée par ce gouvernement, c'est un échec total."

(Julie Carriat, édité par Tangi Salaün)

5 commentaires

  • 26 août 21:39

    potentiellement 16 millions d'électeurs retraités assidus ne voteront plus pour un parti qui leur vole légalement une partie de leur droit durement acquis.


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