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À partir de 2026, une nouvelle mesure fiscale pourrait impacter les acheteurs de voitures d'occasion en France. La loi de finances de 2025 prévoit l'application d'un malus écologique rétroactif sur certains véhicules.
Taxe sur les voitures d’occasion : qui va devoir payer le nouveau malus écologique en 2026 ?
Une taxe déjà connue… mais qui revient frapper les voitures d’occasion
À partir du 1er janvier 2026, certains acheteurs de véhicules d’occasion devront s’acquitter d’un malus écologique rétroactif.
Cette mesure, issue de la loi de finances du 14 février 2025, pourrait impacter plusieurs milliers de conducteurs en France. Le gouvernement ne crée pas une nouvelle taxe, mais étend l’application du
malus écologique
et de la taxe au poids, déjà en vigueur sur les voitures neuves. Désormais, certains véhicules d’occasion achetés à partir de 2015 et initialement exonérés devront régler ce malus lors de leur revente en 2026, rapporte
20 Minutes
.
Concrètement, cela concerne les voitures dont le premier propriétaire bénéficiait :
- d’une carte mobilité inclusion
- d’une carte famille nombreuse
- ou d’un statut diplomatique, donnant droit à une exonération initiale.
Bon à savoir : les véhicules mis en circulation avant 2015 restent totalement exclus du dispositif.
Comment sera calculée cette nouvelle taxe automobile ?
Le montant à payer ne dépendra pas du barème 2026, mais du malus en vigueur lors de la première immatriculation. Une décote sera appliquée selon l’âge et le kilométrage du véhicule, suivant les coefficients fixés par l’article 29 de la loi de finances 2025.
Exemple : Une voiture de 1 an et 20 000 km : décote de 13 % (le nouveau propriétaire paiera donc 87 % du malus initial). Une voiture de 10 ans et 45 000 km : décote de 73,5 %, soit 26,5 % du malus d’origine. Autrement dit, plus le véhicule est ancien , moins la taxe sera élevée.
Pourquoi cette mesure pourrait compliquer la revente ?
Selon Manuel Cailliot, chef de la rubrique occasion chez Caradisiac , « cette taxe ne concernera que quelques milliers de véhicules, mais elle va poser des problèmes aux familles qui avaient bénéficié d’une exonération. Cela ne mettra pas en danger le marché de l’occasion, mais compliquera la vie des vendeurs particuliers. » Lors de la revente, l’acheteur devra régler le malus en plus du prix du véhicule, ce qui pourrait freiner la demande sur certaines gammes récentes et polluantes. Les experts estiment que les SUV essence puissants et les berlines diesel récentes seront les plus touchés.
Les acheteurs devront donc vérifier si le premier propriétaire avait été exonéré avant de signer la carte grise, sous peine de découvrir un malus de plusieurs milliers d’euros.
Taxe voiture d’occasion 2026 : une rétroactivité qui fait débat
Les associations d’automobilistes dénoncent une mesure injuste et complexe à appliquer. Certains y voient une forme de double peine fiscale, tandis que le gouvernement défend un principe d’ « équité écologique » . Cette taxe vise à réduire les émissions de CO₂ et à accélérer la transition vers les véhicules propres, mais son impact psychologique sur le marché de l’occasion inquiète les professionnels. La Fédération française de l’automobile estime que cela pourrait ralentir la rotation du parc en 2026, déjà fragilisé par la hausse du prix des véhicules neufs.
Ce qu’il faut retenir avant d’acheter une voiture d’occasion en 2026
- Vérifiez l’historique du véhicule (premier propriétaire, carte grise, justificatifs d’exonération).
- Anticipez le coût du malus dans votre budget d’achat
- Privilégiez les modèles sobres (émissions CO₂ inférieures à 118 g/km)
- Consultez le simulateur officiel du ministère de l’Économie dès sa mise en ligne fin 2025.
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