Tension locative : trouver un logement reste un casse-tête dans les grandes villes

information fournie par Le Revenu •27/11/2024 à 15:00

Tension locative : trouver un logement reste un casse-tête dans les grandes villes

Se loger dans les grandes villes reste un parcours du combattant au 3e trimestre 2024. Les appartements partent en quelques jours, avec des dizaines de candidatures par annonce.

Dans les grandes villes, les locataires rencontrent toujours des difficultés pour se loger. Selon le baromètre du 3 ^e trimestre 2024 de l 'agence immobilière digitale Manda , les logements se louent souvent en moins de deux semaines, parfois même en moins d'une semaine dans les zones les plus prisées.

Certaines annonces génèrent plus de quinze candidatures dans de nombreuses métropoles. L'attractivité locative dans les grandes villes est toujours aussi élevée, mais Toutefois, cette tension varie sensiblement d'une ville à l'autre.

60 candidatures par annonce à Paris

À Paris, la tension locative - mesurée de 1 à 10 en fonction du nombre de candidatures et de la durée de publication d'une annonce - se rapproche du plus haut (8/10), avec une moyenne de 60 candidatures par annonce. Un chiffre impressionnant malgré une légère baisse du nombre de candidats par rapport à l'année précédente.

En Île-de-France, la situation reste aussi tendue. «La hausse des loyers , alimentée par l'effet Paris 2024 et le projet du Grand Paris , notamment autour des sites olympiques, complique l'accès au logement», précise le baromètre. Le constat est identique à Lyon , où la tension locative est aussi très élevée.

Un marché locatif plus équilibré à Nice et Nantes

À Bordeaux , la tension reste marquée, mais la demande des étudiants est en très nette diminution par rapport au 3e trimestre de 2023, en raison de la hausse des loyers. À Lille, Marseille et Rennes , la demande régresse et se reporte vers les communes limitrophes.

Le marché est plus équilibré à Nice et à Nantes , où l'offre de biens à louer commence à mieux répondre à la demande. Avec un bémol à Nantes : les loyers plus élevés que dans le reste du département rendent l'accès difficiles aux jeunes locataires, qu'ils soient étudiants ou salariés.

Dans ces villes, l'offre locative étant plus fournie, les délais pour louer s'allongent, et atteignent même vingt jours à Nancy , où la tension locative est au plus bas (3/10).

Le marché immobilier dans son ensemble n'est pas au mieux de sa forme. Les tensions tant sur les conditions de financement , la réglementation que sur la fiscalité tétanisent tous les acteurs alors que le besoin en logements est plus pressant que jamais.

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