
La taxe foncière est payée par les propriétaires de biens immobiliers. (© Fotolia)
La taxe foncière a bondi en moyenne de plus de 30% en dix ans. La tendance est frappante dans les grandes villes. Et, après une relative accalmie en 2020 pour cause d'élections municipales, l’horizon n’est guère favorable pour les années à venir.
Le 26 octobre, les propriétaires de biens immobiliers qui la règlent en ligne seront prélevés de leur taxe foncière.
Des millions de Français sont concernés. Selon l'Insee, 58% des ménages, soit 16,3 millions sur un total de 29,2 millions de foyers, possèdent leur résidence principale. On recense en outre 3,5 millions de résidences secondaires et 4,8 millions de biens locatifs. Tous les propriétaires de ces logements s’acquittent d'une taxe foncière pour chacun d'entre eux.
Trois fois plus que l'inflationEt, comme chaque année, depuis plus de dix ans, la facture s’alourdit, à quelques rares exceptions près. Entre 2009 et 2019, la hausse atteint 31,4% en moyenne selon la dernière étude annuelle de l’Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI).
Sur la même période, à titre de comparaison, l’inflation s’établit à 10,8% et l’augmentation des loyers dans le parc privé a été, selon l’observatoire Clameur, de 10%. «Cette progression est énorme. Sur dix ans, c'est trois fois plus que l'inflation et que la hausse des loyers», regrette Christophe Demerson, président de l'UNPI.
La majoration mécanique des bases d’imposition, effectuée chaque année par l’administration fiscale sur la valeur locative du bien, représente près de la moitié de la hausse (+14,2%). Pour 2020, le taux de majoration a été fixé à 1,2%, après +2,2% en 2019. Outre cette mise à jour
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