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Rien ne semble pouvoir arrêter la progression des prix de l’immobilier
information fournie par Mingzi 04/03/2021 à 08:25

Rien ne semble pouvoir arrêter la progression des prix de l’immobilier, pas même un an de crise sanitaire.  (Crédit photo: Fotolia)

Rien ne semble pouvoir arrêter la progression des prix de l’immobilier, pas même un an de crise sanitaire. (Crédit photo: Fotolia)

Le prix du m² en France est en hausse de 6,7% sur un an pour atteindre 3.601 euros en moyenne. Rien ne semble pouvoir arrêter la progression des prix de l'immobilier, pas même un an de crise sanitaire. Explications.

Rien ne semble pouvoir arrêter la progression des prix de l'immobilier, pas même un an de crise sanitaire, deux confinements et la fermeture des agences immobilières pendant douze semaines. Selon le baromètre SeLoger, le prix du m² en France est en hausse de 6,7% sur un an pour atteindre 3.601 euros en moyenne. « Pour retrouver des progressions aussi rapides, il faut remonter à l'été 2011 » indique Michel Mouillart, porte-parole du Baromètre LPI-SeLoger.

Il est difficile de prédire si cette hausse va encore se prolonger en 2021. Toutefois, sur les trois derniers mois de l'année, la tendance est légèrement baissière (- 0,8%).

Une pénurie de biens à vendre

Le prix de vente des appartements a atteint, en moyenne, 3.874 euros du m² au terme d'une hausse de 5,9% sur un an. Par ailleurs, la crise sanitaire a créé regain d'appétence des Français pour les biens spacieux et disposant d'un espace extérieur (balcon, terrasse, jardin), si bien que les maisons ont vu leurs prix de vente s'envoler de 7,7% sur un an à 3.308 € du m² en moyenne.

À l'origine de cette hausse, des stocks de biens disponibles à la vente anormalement bas, les propriétaires craignant de ne pas pouvoir se reloger après qu'ils auront vendu. En effet, dans un contexte plombé par la crise sanitaire, les ventes reculent. « En janvier dernier, l'activité du marché de l'ancien est en baisse de 15,1 % sur 1 an » indique Michel Mouillart, tout comme le niveau de production des crédits immobiliers.

Par ailleurs, la demande non seulement se renforce mais aussi évolue. « La transformation de la demande se renforce avec l'accentuation des difficultés des ménages modestes pour réaliser leurs projets immobiliers » fait remarquer Michel Mouillart. « Le marché continue donc à se déplacer vers des produits de meilleure qualité et de localisation plus recherchée, donc plus chers, sur un marché en récession ».

Les marges de négociation s'amenuisent

Ce déséquilibre entre l'offre et la demande de biens immobiliers créé une concurrence forte entre les acquéreurs, au point qu'ils ne négocient plus les prix proposés. « En janvier 2021, les marges ont diminué de 17% sur un an » indique Michel Mouillart. Au final, les marges de négociation se limitent à 4,2% du prix affiché.

Marge de négociation

Marge de négociation

Dans les grandes métropoles, les prix d'emballent

Dans les grandes métropoles de plus de 100.000 habitants, les prix s'emballent. Depuis 6 mois, les prix augmentent dans la totalité de ces villes et dans 30% d'entre elles, les prix sont en hausse de plus de 10%.

Alors que les prix étaient en recul depuis janvier 2020, ils sont repartis à la hausse à Bordeaux où le prix au m² augmente de 7,5 % sur un an (à 5.103 euros), à Nîmes où le prix du mètre carré est en hausse de 7,6% sur un an (à 2.189 euros) et à Reims où les prix progressent de 9,7% (à 2.846 euros).

Le prix du m² à Paris culmine à 10.727 euros et enregistre une hausse de 4,7% sur un an mais « poursuit son ralentissement “en dents de scie”, amorcé à l'été 2017 ».

Enfin, il est intéressant de remarquer que sur les métropoles de Brest et de Montpellier, et contrairement à ce que l'on constate ailleurs, les prix immobiliers augmentent plus rapidement en périphérie que dans la ville-centre.

Les prix des appartements et des maisons dans l'ancien sur 1 an

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6 commentaires

  • 06 mars 16:31

    construit quasiment plus de logement sociaux, les taux bas, de plus en plus d'étrangers, la spéculation... Tous les ingrédients pour maintenir la hausse...


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