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Résidence principale : comment la financer ?
information fournie par Café de la Bourse 27/10/2020 à 09:00

(Crédits photo : Pixabay - Gerd Altmann )

(Crédits photo : Pixabay - Gerd Altmann )

Les Français sont des amoureux invétérés de la Pierre et nombreux sont ceux qui possèdent leur résidence principale, l'achat de celle-ci intervenant même souvent au tout début de la vie active. Mais comment la financer ? Le marché immobilier, en région parisienne et dans les grandes villes, affiche des prix très élevés. Et la crise sanitaire et économique actuelle ne semble pas changer la donne. Comment alors payer cette acquisition dont le prix est loin d'être négligeable. Découvrez dans cet article trois moyens de financer sa résidence principale.

Souscrire un prêt

La première et la plus évidente des solutions est sans conteste le recours à un crédit immobilier. Pour cela, vous devrez vous adresser à plusieurs établissements bancaires, en prenant soin de faire jouer la concurrence et, au besoin, demander à un courtier de vous aider à obtenir le meilleur taux.

Les mensualités du crédit, dans l'immense majorité des cas, ne doivent pas excéder le tiers de vos revenus et vous laisser un reste à vivre suffisamment conséquent.

Attention, les mensualités du prêt correspondent à la somme empruntée pour couvrir l'acquisition, c'est-à-dire le prix du bien plus les frais de notaire, desquels on retranchera l'apport, sans oublier le coût du crédit.

Puiser dans ses placements financiers

L'apport est en effet un prérequis indispensable pour décrocher un crédit et pour diminuer d'autant la somme à emprunter. Un apport de 10 % est quasi-systématiquement demandé et les banques peuvent même exiger un apport de 20 % du coût de l'acquisition.

Vous devrez donc puiser dans vos placements financiers pour financer l'achat de votre résidence principale. Il conviendra de piocher en priorité dans les placements sans risques de type livrets bancaires, PEL, CEL, etc. dont le rendement actuel est au niveau de l'inflation, voire en dessous, et qui ne vous rapportent donc rien, voire même peuvent vous faire perdre en pouvoir d'achat.

Vous pourrez aussi, mais seulement si cela est absolument indispensable, revendre une partie de vos actifs détenus en PEA, compte-titres ou assurance-vie multisports. En effet, ces placements affichent une performance non négligeable sur le long terme et servent à financer vos objectifs avec une durée d'investissement longue comme le financement de la retraite par exemple.

Les banques apprécient également que vous soyez en mesure de conserver des placements et une capacité d'épargne, signe de votre solidité financière.

Nantir un placement

D'ailleurs, il vous est tout à fait possible de vous servir de ces placements pour financer l'achat de votre bien, sans y toucher, en procédant à un nantissement. Ce procédé qui permet de garantir une dette ou un emprunt pourra en effet vous permettre de bénéficier d'un prêt in fine de la part de votre établissement bancaire, si vous mettez en gage une assurance-vie ou un PEA par exemple.

Vous pourrez alors contracter un prêt dont vous n'aurez à verser tous les mois que les intérêts (qui restent identiques durant toute la durée du prêt) et le capital à la toute fin, ce qui vous permet durant toute la durée du contrat de nantissement de continuer à percevoir les revenus de votre placement, idéalement plus élevés que le coût du dispositif.

2 commentaires

  • 27 octobre 16:42

    sinon par apport de cash dans 1 valise, mais il faut trouver un vendeur qui accepte


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