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Prix de l'immobilier : les vendeurs vont-ils revoir leurs exigences à la baisse en 2024 ?
information fournie par Moneyvox 22/01/2024 à 09:00

(Crédits photo: ©  adragan - stock.adobe.com)

(Crédits photo: © adragan - stock.adobe.com)

La légère baisse des prix de l'immobilier en 2023 pourrait-elle marquer le début d'une période de recul des prix de vente ? Parmi les professionnels du secteur, les points de vue divergent.

Vous avez pour projet de vendre et/ou d'acheter un bien immobilier cette année ? La question de l'évolution des prix de vente en 2024 peut grandement influencer le sens d'une telle décision, en particulier après une année 2023 où les prix des appartements et des maisons ont commencé à baisser. Statu quo, faible baisse ou chute des prix, à quoi faut-il s'attendre en 2024 ? Découvrez ce qu'en pensent les professionnels de l'immobilier.

Une année 2023 marquée par la baisse des prix et l'augmentation des délais de vente

-1,8 % : en 2023, les prix de l'immobilier ont reculé pour la première fois depuis 2015 selon le baromètre Meilleurs Agents publié en janvier 2024. Une moyenne qui cache des disparités importantes. En effet, certaines grandes villes ont connu des baisses de prix bien plus importantes, à commencer par Nantes (-8 %), Lyon (-6 %), et même Paris (-5,3 %). Les prix de la capitale parisienne restent néanmoins encore élevés, avec une moyenne de 9 644 euros au mètre carré au 1er janvier 2024.

Dans un même temps, les délais pour parvenir à conclure une transaction se sont allongés. Selon Guy Hoquet, il fallait auparavant environ 90 jours pour qu'une vente soit conclue, contre désormais une centaine de jours. Le marché de l'immobilier s'est donc tendu, comme en témoigne l'analyse du réseau coopératif l'Adresse, dont 78 % des agences immobilières estiment que le marché a ralenti, ainsi que les chiffres de Guy Hoquet, qui a connu une baisse du nombre de transactions de 23 % en un an.

A lire aussi : Emploi et prix de l'immobilier : quelles sont les villes où il fait bon vivre ?

Hausse des taux et attentisme : les raisons du ralentissement du marché de l'immobilier

Si les prix de l'immobilier ont baissé en 2023, ce n'est pas un hasard : les taux d'intérêt des crédits immobiliers ont, dans un même temps, bondi, passant de 1 % à 4 % en l'espace de seulement deux ans. Selon le communiqué de Brice Cardi, directeur général du réseau l'Adresse, cela a renforcé "l'attentisme coté acheteurs, sans pour autant que les vendeurs n'acceptent davantage de baisses des prix". Résultat : "Le parcours du logement s'est transformé en parcours du combattant !".

Pour Delphine Herman, directrice des relations extérieures et des projets transverses chez Guy Hoquet, "Ce qui a fait un petit peu baisser les prix en 2023, c'est le passage d'un marché de confort à un marché de contraintes". Autrement dit : ce sont principalement les ménages contraints de vendre leur logement qui y ont procédé, par exemple suite à un décès ou à une séparation, tandis que les autres ont préféré jouer la montre, en attendant des jours meilleurs pour vendre leur appartement ou leur maison. "C'est ce qui explique la contraction du marché, mais également la faible baisse des prix".

La chute des prix de l'immobilier pourrait-elle atteindre les 4 % en 2024 ?

Selon Thomas Lefebvre, directeur scientifique de Meilleurs Agents, le recul des prix pourrait atteindre les 4 % sur l'année 2024. Cette bonne nouvelle pour les acheteurs est néanmoins à nuancer, tous les professionnels du secteur de l'immobilier ne s'accordant pas sur une telle baisse. Si, pour Meilleurs Agents, "la baisse des prix ne fait que commencer", Delphine Herman juge quant à elle que "la baisse pourrait continuer, mais dans des proportions qui ne seront pas plus importantes que sur 2023".

En effet, selon la directrice des relations extérieures et des projets transverses du réseau Guy Hoquet, "Le marché ne chutera pas". En cause ? Une demande toujours importante de logements à acheter, alors même que le marché de l'immobilier neuf, à même de faire face à cette demande, est en difficulté, avec un nombre de constructions neuves en forte baisse. Seuls certains types de biens, à commencer par ceux considérés comme étant des passoires énergétiques, pourraient ainsi connaître de fortes baisses de prix en 2024.

11 commentaires

  • 29 janvier 10:07

    Si vous n'avez rien à investir, l'immobilier est le meilleur placement qu'il soit et il vous rapportera au minimum 4 %, la banque investira pour vous, dans mon cas ça aura été 6 % et rien ne vous empêche de faire plusieurs opérations, dans ce cas il ne faudra pas acheter sa résidence principale et continuer à être locataire, juste 3 règles à respecter, l'emplacement, l'emplacement, l'emplacement.......


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