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Pourquoi les étudiants ont de plus en plus de mal à se loger dans de bonnes conditions ?
information fournie par Mingzi 06/02/2024 à 08:25

L’inflation impacte fortement le budget logement des étudiants (Crédit photo : 123RF)

L’inflation impacte fortement le budget logement des étudiants (Crédit photo : 123RF)

La mise en location de logements a reculé de 23,2 % en un an. Dans ces conditions, les étudiants ont de plus en plus de mal à se loger dans de bonnes conditions. Explications.

Le budget logement des étudiants est de plus en plus élevé

Selon une étude de l'UNEF (syndicat étudiant) relayée par le site SeLger, l'inflation impacte fortement le budget logement des étudiants. Paris arrive en tête du classement avec un coût mensuel moyen en 2023 de 881 euros, soit une évolution de +2,20 %. D'une manière générale, les loyers dans les villes d'Ile-de-France sont élevés, comme à Nanterre (734 euros), Créteil (734 euros), Saint-Denis (688 euros), Cergy (646 euros), Orsay (633 euros) ou encore Évry (626 euros). Même tendance dans les grandes villes étudiantes de province :

  • Nice : 649 euros
  • Lyon : 592 euros
  • Bordeaux : 582 euros
  • Aix-en-Provence : 572 euros
  • Lille : 517 euros
  • Toulouse : 495 euros
  • Nantes : 491 euros

Au-delà du budget logement, c'est le coût de la vie qui a fortement augmenté : il a bondi de +6,47 %, ce qui représente + 595 euros pour l'année d'après l'étude de l'UNEF. Pour vivre à Paris, un étudiant doit prévoir un budget mensuel global de 1.557 euros, de 1.307 euros à Nice, de 1.256 euros à Lyon, de 1.245 euros à Bordeaux, de 1.210 euros à Marseille et de 1.165 euros à Montpellier. Les prix annuels des abonnements des transports en commun, indispensables aux étudiants, ont eux-aussi augmenté : ils varient entre 373 euros en Ile-de-France et 44 euros à Montpellier. À Bordeaux, il est de 244 euros, de 139 euros à Pau et de 100 euros à La Rochelle. Au final, les étudiants auraient moins de 100 euros de reste à vivre chaque mois en moyenne et 90 % d'entre eux vivraient avec moins de 1.000 euros par mois.

Une pénurie de logements dans les villes étudiantes

À cela s'ajoute l'accroissement de la pénurie de logements Crous. Selon un rapport d'information du Sénat, on dénombre en effet 174.000 logements Crous en France, dont une partie est indisponible pour cause de rénovation. Or, on compte plus de 720.000 étudiants boursiers et la demande de logements en résidences étudiantes s'élevait à 740.000 à la rentrée universitaire de 2023.

Face à cette pénurie de logements Crous, les étudiants se retrouvent dans l'obligation de rechercher un logement sur le marché immobilier classique, lui-même touché par une pénurie de logements. En effet, la mise en location de biens a reculé de 23,2 % entre août 2022 et août 2023. Certaines villes sont particulièrement impactées, à l'image de Rennes (- 42,9 %), Paris (- 38,3 %), et Nice (- 33,9 %).

La lutte contre les passoires thermiques pénalise les étudiants

La lutte contre les passoires thermiques vient encore compliquer la tâche des étudiants qui recherchent un logement. Considérés comme trop énergivores, ces logements vont être retirés du marché de la location. Ces nouvelles contraintes ont entraîné le retrait de ces logements du marché de la location, certains propriétaires étant financièrement dans l'incapacité de rénover leur logement.

2 commentaires

  • 10 février 08:18

    Les étudiants ont l'argent pour se droguer (75%) pour boire et faire la fête etc... et donc ils veulent des loyers gratuits..... mais des gros salaires à la sortie !!!


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