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Narbonne : Le faux constructeur immobilier avait escroqué une septuagénaire
information fournie par Boursorama avec Newsgene 07/10/2020 à 16:47

La justice a condamné le faux constructeur à 30 mois de prison (illustration). (Pixabay / AJEL)

La justice a condamné le faux constructeur à 30 mois de prison (illustration). (Pixabay / AJEL)

Un homme de 58 ans qui se faisait passer pour un constructeur immobilier a été condamné jeudi dernier à 30 mois de prison par le tribunal correctionnel de Narbonne (Aude). En 2019, il avait démarché une septuagénaire qui lui avait notamment remis un acompte de 6 000 euros pour la construction de sa future maison.

Un homme de 58 ans a été condamné jeudi 1er octobre par le tribunal correctionnel de Narbonne à 30 mois de prison dans le cadre d'une affaire d'escroquerie. Il était poursuivi pour avoir abusé de la faiblesse d'une femme de 78 ans. Ce quinquagénaire, qui se présentait comme un constructeur de maison, s'est fait remettre de l'argent dans le cadre d'un projet immobilier qu'il n'était pas habilité à mener, rapporte Le Dépêche du Midi .

La propriétaire devait loger dans l'atelier

Les faits remontent à 2019. L'homme a démarché la victime à son domicile et l'a convaincue de vendre sa propriété. Celle-ci était composée d'une maison, d'un atelier et d'une cuisine d’été. Elle devait diviser la parcelle et racheter ensuite une partie du terrain sur lequel le constructeur avait prévu de lui bâtir une autre habitation. Pendant la durée des travaux, la septuagénaire devait loger dans l'atelier tandis que le futur acheteur, lui, pouvait prendre possession de la maison.

Un contrat de maîtrise d’œuvre portant sur la construction d’une maison d’habitation a ainsi été signé le 2 août 2019. Un acompte de 6 000 euros a été versé par la septuagénaire. Mais le contrat qu'elle a signé était imparfait et son notaire l'a alertée sur l'irrégularité de l'opération. Entre-temps, les ouvriers, qui avaient débuté les travaux, ont entreposé des matériaux chez elle et ont détruit l’atelier.

Déjà connu de la justice

Devant les protestations de la propriétaire, le constructeur a présenté un nouveau contrat de maîtrise d’œuvre avec de nouvelles conditions qu'elle aurait signées. Mais il n'en était rien. La septuagénaire a donc décidé de porter plainte pour escroquerie.

Lors du procès, il est apparu que le faux constructeur avait 16 mentions à son casier judiciaire notamment pour des falsifications de statut de société, des faux et usage de faux. Sa société n'avait aucune autorisation pour construire une maison et n'était pas assurée pour cela. L'homme n'étant pas présent lors de son jugement, un mandat d'arrêt a été lancé contre lui.

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