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Marseille part à son tour à la chasse aux meublés touristiques
information fournie par Le Figaro 17/05/2021 à 18:18

(Crédits photo : Unsplash - Florian Wehde )

(Crédits photo : Unsplash - Florian Wehde )

Comme Paris ou Lyon, la cité phocéenne compte réduire cette activité. Un propriétaire ne pourra louer qu'une seule résidence secondaire.

Après Paris ou Lyon et avant une saison estivale qui s'annonce chargée, la ville de Marseille a décidé de muscler sa réglementation de meublés touristiques en n'autorisant la location touristique que d'une seule résidence secondaire par propriétaire, sauf dérogation. Cette délibération sera soumise au conseil municipal de vendredi puis en conseil métropolitain. Jusqu'à maintenant, à Marseille, chaque propriétaire avait le droit de mettre en location cinq résidences secondaires en plus de sa résidence principale.

À partir de deux résidences secondaires, le propriétaire devra faire une demande qui pourra être refusée ou soumise à un mécanisme de compensation (compenser en logement familial dans le même secteur et sur la même surface), afin que les meublés touristiques arrêtent de rogner sur l'habitat familial. La durée d'autorisation sera par ailleurs ramenée à quatre ans, et cette dernière ne sera pas automatiquement renouvelée au bout de quatre ans, prévient encore Patrick Amico, l'adjoint au maire en charge du logement.

12.000 euros le m²

Les loueurs privés qui ont actuellement plus d'un meublé touristique seront soumis à cette réglementation à l'expiration de leur autorisation qui courrait jusqu'à présent sur six ans. «L'attrait touristique de Marseille ne doit pas être bloqué mais être mis en cohérence et dans une certaine harmonie avec le fonctionnement de la ville» , a-t-il estimé lundi lors d'un point presse. «Toutes les grandes villes sont confrontées» à ce phénomène et Marseille, longtemps trop «permissive» sur le sujet, «est probablement la dernière ville» à ne pas avoir pris de mesures, pour l'adjoint au maire.

À Marseille, où la fréquentation touristique a bondi l'été dernier après le premier confinement, des milliers de logements - 9 000 selon M. Amico - sont proposés des plateformes de location comme Airbnb, Booking.com, Tripadvisor ou Abritel/Homeaway. Ils posent les problèmes habituels: nuisances de voisinage dans des quartiers comme Endoume, flambée des prix avec par exemple un studio qui s'est vendu à 12.000 euros du m² dans un des ports de la Corniche récemment ou des logements «douteux en matière de sécurité» qui sont loués en meublés touristiques, énumère Patrick Amico.

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