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Logements neufs : pourquoi la construction n'arrive pas à décoller en France
information fournie par Boursorama avec Newsgene 30/09/2021 à 10:39

L'objectif de 500 000 nouveaux logements construit chaque année n'a pas été atteint depuis 2017. (illustration) (Pixabay / dimitrisvetsikas1969)

L'objectif de 500 000 nouveaux logements construit chaque année n'a pas été atteint depuis 2017. (illustration) (Pixabay / dimitrisvetsikas1969)

La construction de nouveaux logements en France, déjà trop peu importante, a été ralentie par la crise du Covid-19. La demande se concentre dans des zones déjà denses où la place manque. L'État et les maires, acteurs importants dans la construction immobilière, sont la cible de nombreuses critiques, notamment de la part des bailleurs sociaux.

De nombreux obstacles ralentissent la volonté de la France de construire plus de logements. Le Premier ministre Jean Castex a redit mardi 28 septembre son « inquiétude » sur le sujet. Le coup de frein porté en 2020 par la crise sanitaire du Covid-19 et les élections municipales n'a fait qu'empirer la situation.

Un manque de place dans certaines zones

En 2020, 390 000 logements ont été autorisés en France, soit 60 000 de moins qu'en 2019. Depuis le pic de 493 000 atteint en 2017, le nombre est loin de l'objectif politique de 500 000 logements annuels brandi depuis le début des années 2010. Le besoin est important avec la hausse de la population et du nombre de ménages, avec de plus en plus de personnes seules ou de familles monoparentales.

Les besoins se sont concentrés dans des zones déjà denses (métropoles) où trouver de la place pour de nouvelles constructions est difficile. C'est notamment dans ces endroits que la construction de logements a le plus baissé en 2020. Conséquence : l'État, organiseur et moteur de la politique du logement, a été la cible de nombreuses critiques.

Des maires réticents face aux nouveaux logements

Les bailleurs sociaux reprochent au gouvernement les prélèvements décidés dans le cadre de la réduction du loyer de solidarité. Le mécanisme compense depuis 2018 pour les locataires de HLM la perte des APL par une baisse de loyer similaire. Autre problème, le manque de terrains disponibles. « On a besoin d'une mobilisation sur le foncier , a indiqué mercredi 29 septembre Emmanuelle Cosse, présidente de l'Union sociale de l'Habitat. On peut récupérer des terrains facilement, mais l'État doit nous défendre. »

Les professionnels se plaignent aussi du nombre et de la variation des normes. Les maires, premiers maillons de la chaîne car délivrant les permis de construire, sont aussi dans le viseur. Certains ne respectent pas la loi SRU sur l'obligation de 20 % à 25 % de logements sociaux dans leur ville.

En réponse, l'Association des maires de France a demandé la compensation des allégements de la taxe foncière, notamment pour les logements sociaux, qui rendait coûteuse l'accueil de nouveaux habitants. Un appel entendu par Jean Castex : la prise en charge par l'État de l'exonération de la taxe foncière les dix premières années d'utilisation du logement social est la principale mesure annoncée mardi pour relancer la construction.

6 commentaires

  • 01 octobre 08:40

    Faire du neuf avec du vieux .... l'ancien ne sera jamais aussi bon en performance énergétique... m99 c'est simple pourtant t'as qu'à sortir ton chéquier ;-)


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