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16 milliards d’euros. C’est le total des recettes que devraient rapporter les taxes sur le tabac à la fin de l’année 2020. Des prélèvements qui représentent plus de 80 % du prix du paquet de cigarettes. Un cas unique en France. En 30 ans, le prix du paquet a été multiplié par 6, pour atteindre aujourd’hui 9 €30 en moyenne. Des mesures visant à faire diminuer la consommation de tabac qui fonctionnent puisque 1,5 million de personnes auraient arrêté de fumer ces deux dernières années.
iStock-Rawf8
2 milliards de recettes supplémentaires
Selon des prévisions effectuées par la commission des comptes de la Sécurité sociale, les récentes hausses du prix du tabac devraient permettre d’augmenter les recettes fiscales de 1,7 milliard d’euros entre 2017 et 2020. Celles-ci passeraient ainsi de 11,87 à 13,58 milliards d’euros. En y ajoutant la TVA (16,64 %) qui tombe également dans les caisses de l’État, le pactole devrait grimper jusqu’à 16 milliards d’euros à la fin de l’année prochaine. Dans le cadre de sa lutte contre le tabagisme, le gouvernement Philippe a décidé d’augmenter le prix du paquet d’un euro par an. En 2018, la première hausse avait permis à l’État de récupérer 1,1 milliard d’euros supplémentaires. En 2019, ce sont 450 millions d’euros de plus qui devraient venir grossir les caisses pour atteindre environ 2 milliards l’année prochaine. À ce petit jeu, le gouvernement actuel fait encore mieux que le gouvernement Fillon qui n’était parvenu à n’engranger que 1,3 milliard d’euros entre 2009 et 2011.
Faire baisser la consommation pour faire des économies
Des prélèvements qui font bondir l’économiste Nicolas Marques. De passage sur TF1, l’auteur d’une étude sur le sujet a indiqué ironiquement que « généralement, il n’y a pas de taxe sur la taxe. Or, en matière de tabac, vous avez les 20 % de TVA standard. Mais en plus vous avez donc 80 % de TVA en plus. Dans votre paquet, vous avez donc autant de tabac que de TVA. Quand vous passez chez le buraliste, vous passez de fait chez le Trésor Public ». La recette fonctionne pourtant. L’on sait par exemple que chaque augmentation de 10 % du prix du paquet fait baisser la consommation de 4 %. Et cet effet dissuasif du prix du paquet fonctionne particulièrement bien auprès des jeunes et en incite beaucoup à ne pas commencer à fumer. Quant aux fumeurs, ils sont 1,5 million à avoir arrêté au cours de ces deux dernières années. Faire diminuer la consommation de tabac permet également à l’État de faire des économies substantielles. Car si ces taxes permettent de récolter environ 13 milliards d’euros par an, les fumeurs coûtent quant à eux près du double à la sécurité sociale.
Le décompte d’un paquet
Sur un paquet de cigarettes à 9,30 €, 68 centimes sont reversés à l’industrie du tabac et 92 centimes au buraliste. Le reste revient à l’État puisqu’une première TVA est appliquée sur l’ensemble du paquet (32 centimes) puis 6,15 € sont prélevés pour la taxe DCT (droit à la consommation au tabac). Ce DCT est lui-même soumis à la TVA, à hauteur de 1,23 €. L’ensemble des taxes représente donc 7,7 €, soit 82 % du prix du paquet.
Le présent article est rédigé par Labsense pour Boursorama. Cet article ne doit en aucun cas s'apparenter à un conseil en investissement ou une recommandation d'acheter, de vendre ou de continuer à détenir un investissement ou un placement. Boursorama ne saurait être tenu responsable d'une décision d'investissement ou de désinvestissement sur la base de cet article.
Un fumeur ne coute pas qu'au moment où sa santé décline vraiment, avant cela il est bien plus sujet aux pathologies de la sphère ORL au sens large, j'ai passé ma vie à entendre des fumeurs déclarer " J'ai une bronchite ". Non, tu n'as pas une bronchite, ta toux est tabagique, ton organisme il te demande de lever le pied pour lui laisser la possibilité d'évacuer.
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