Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Les taux immobiliers franchissent la barre des 2%
information fournie par Boursorama avec LabSense 17/11/2022 à 07:30

Le taux d’intérêt moyen des crédits immobiliers contractés en France était de 2,05 % en octobre, atteignant un niveau inégalé depuis sept ans.

Les taux immobiliers franchissent la barre des 2%-iStock-marchmeena29

Les taux immobiliers franchissent la barre des 2%-iStock-marchmeena29

Le plus haut taux depuis février 2016

Selon le tableau de bord de l'observatoire Crédit Logement/CSA, le taux d'intérêt moyen des crédits immobiliers, toutes durées confondues, s’est établi à 2,05 % en octobre dernier, un taux record, inégalé depuis février 2016. À cette époque, le taux moyen s’élevait alors à 2,07 %. Le mois dernier, tous les taux étaient donc en augmentation et ce indépendamment de la durée du prêt. Dans le détail, on relevait une moyenne de 1,92 % pour un prêt sur 15 ans, de 2,06 % sur 20 ans et de 2,17 % sur 25 ans. À titre comparatif, le taux moyen des crédits immobiliers était de 1,06 % en décembre 2021 – soit près de deux fois moins haut que la moyenne observée en octobre 2022.

Le taux d’usure dans la ligne de mire des courtiers

En parallèle, au 3e trimestre 2022, le nombre de prêts immobiliers octroyés a chuté de 27,7 % par rapport au 3e trimestre de l’année précédente. Le recul le plus impressionnant est constaté entre les mois d’août et de septembre, où l’octroi de crédit a chuté de 34,7 %. Ce plongeon est directement lié au taux d’usure – le taux plafonné par la Banque de France et pratiqué par les établissements bancaires –, responsable du blocage de près de la moitié des demandes de crédits immobiliers en 2022. Recalculé chaque trimestre, il s’établit à 3,05 % depuis le 1er octobre dernier pour un prêt de 20 ans et plus. Depuis le début de l’année, les taux d’usure et leur fréquence de modification sont pointés du doigt par les professionnels du secteur de l’immobilier, qui les présentent comme un frein à l’accès au crédit. En effet, le calcul trimestriel basé sur des chiffres qui ne reflètent déjà plus la réalité du marché empêche les institutions financières de reporter les hausses des coûts de refinancement. Ces dernières sont donc plus sélectives dans le choix des dossiers de crédits.

La hausse des taux se poursuivra

Directement liée à la politique de resserrement monétaire de la BCE – qui a procédé à une nouvelle hausse de ses taux directeurs en octobre dernier –, l’augmentation des taux d’intérêt devrait se poursuivre dans les prochains mois. Rappelons que la politique de la BCE a pour objectif de lutter contre l’inflation, qui frôlait les 10 % en France en septembre dernier. L’objectif de la BCE est de limiter l’inflation à 2 % au sein de la zone euro.

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer