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Les loyers des studios n’en finissent plus de grimper en France, sauf à Paris
information fournie par Le Figaro 14/06/2021 à 06:00

(Crédits photo : Unsplash - Ian Dooley )

(Crédits photo : Unsplash - Ian Dooley )

À quelques mois de la rentrée universitaire, la course au logement est lancée. Une concurrence accrue qui fait grimper les loyers même dans les villes moyennes.

Le logement étudiant a été bouleversé par le Covid-19. C'est le moins que l'on puisse dire. Les étrangers absents, les Français obligés de rentrer chez leurs parents: les logements ont eu du mal à trouver preneur ces 12 derniers mois. Mais cette configuration vaut surtout pour Paris et l'Ile-de-France, très prisées par les locataires et notamment les étudiants qui savent que la capitale est souvent un passage obligé pour leurs études. Or, qui dit faible demande dit baisse des prix. C'est la bonne nouvelle: les loyers des studios ont reculé de plus de 3% (de 885 euros par mois à 857 euros) en un an à Paris, selon l'étude de Locservice qui a passé au crible plus de 40.000 demandes de locations d'étudiants.

Une baisse inédite certes mais qui risque de ne pas durer. La course au logement a déjà commencé car la prochaine rentrée universitaire se fera à 100% à présentiel, a annoncé Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, fin avril sur France Inter. Une bonne nouvelle pour les étudiants qui n'auront plus à étudier à distance mais moins côté budget. Car si la concurrence se renforce, les prix risquent de remonter. De quoi inquiéter beaucoup d'étudiants mis à genoux par la crise du Covid-19.

En régions, les budgets logement sont plus abordables (560 euros par mois en moyenne) mais, en un an, ils ont grimpé de plus de 3%, selon Locservice. À l'exception de Limoges (-0,8%) et de Caen (-0,5%), le prix d'une location a grimpé dans la trentaine de villes analysées par la plateforme spécialisée dans la location et colocation entre particuliers. C'est à Angers qu'ils ont le plus flambé: +6,1%! Une envolée digne de la hausse des prix immobiliers à Paris ces derniers mois. La raison? La cité universitaire, qui séduit aussi de plus en plus les familles, figure dans le top 3 des villes les plus demandées par les étudiants, devant Bordeaux et Nantes.

Les villes moyennes ont la cote

Derrière Angers, on retrouve Reims (+4,2% des loyers en un an) mais aussi Tours (+4%), Poitiers (+3,5%), Orléans (+3,4%) ou encore Le Mans (+2,9%) qui séduisent de plus en plus les jeunes. Ces communes peuvent se targuer d'être proches de Paris tout en offrant une bonne qualité de vie à ses habitants. Signe que la concurrence s'annonce aussi rude dans les villes moyennes qui jouent désormais des coudes avec les métropoles. Seule Nantes rivalise (+3,6%). Ailleurs, l'heure est à l'accalmie: +1% à Toulouse, +1,3% à Nice. Mais aussi des loyers stables à Lille, +0,7% à Bordeaux et +2% à Lyon où les loyers sont ou seront bientôt encadrés. Une bouffée d'air pour les étudiants.

Une exception: c'est Villeurbanne (+4%). Les loyers y seront pourtant encadrés d'ici la fin de l'année. La tension locative peut être une explication à cette forte hausse mais pas que. Craignant une baisse de rentabilité, les propriétaires bailleurs ont certainement anticipé l'encadrement des loyers en louant leur nouveau bien plus cher pour s'assurer des revenus élevés pour les prochaines années. Preuve que l'encadrement des loyers n'est pas efficace partout en France.

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