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La « surélévation » au service de l’environnement
information fournie par Boursorama avec LabSense 09/01/2020 à 08:30

Comment résoudre l’équation : demande croissante de logement urbain/nécessité de limiter l’expansion urbaine et ses sévères conséquences sur l’environnement… ? Et bien on s’en sort par le haut ! Au sens propre comme au figuré, puisque les opérations de surélévation répondent à cette problématique de manière verticale, et vertueuse. Faute de pouvoir stopper la densification des villes, on en freine l’étalement, grâce à de nouvelles politiques urbaines qui passent, entre autres, par la surélévation.

iStock-zoranm

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Qu’est-ce qu’une opération de surélévation ?

Une opération de surélévation consiste à élever un bâti déjà existant d’un ou plusieurs niveaux supplémentaires. Cette technique qui peut être appliquée à des maisons privées, des immeubles ou même des toits présente l’avantage de ne pas modifier l’emprise au sol de la bâtisse existante. Le rehaussement (ou exhaussement) se fait par la toiture, en prenant en compte le type de charpente et la pente de l’existant. Une étude approfondie est faite de la structure et des fondations de la bâtisse ; de la solidité de ses murs des matériaux constituant son ossature (béton, bois, acier…), avant de décider quel type de surélévation peut être envisagée, et avec quels matériaux : béton classique ou cellulaire, bois ou acier… Ce type de chantier implique de nombreuses contraintes administratives et juridiques et est donc, en général confié à des professionnels du bâtiment souvent assistés d’un architecte.

En quoi la surélévation est-elle vertueuse pour l’environnement ?

La tendance n’est plus à l’exploitation maximale de tout le foncier constructible (ou qui le devenait miraculeusement, dès lors qu’il suscitait l’intérêt de quelques promoteurs…). La réorientation des politiques urbaines plaide dorénavant en faveur de la rénovation et de la réhabilitation de l’ancien. Ce faisant, ces politiques se mettent, autant que faire se peut, en cohérence avec les objectifs de performance énergétique des lois « Grenelle I » et « Grenelle II ». Pour mémoire, ces deux lois respectivement adoptées en octobre 2008 et juillet 2010 marquaient, en France, la prise en compte des problématiques environnementales et climatiques par les instances gouvernantes, suite au Grenelle de l’environnement. Depuis, une politique publique ne peut s’envisager sans que soit prise en compte son empreinte climatique. Ainsi, une opération de surélévation peut permettre d’améliorer l’isolation thermique du bâtiment existant et, in fine, en réduire la facture énergétique globale. La session de travaux peut également être l’occasion d’intégrer sur la toiture des panneaux solaires ou photovoltaïques…  Dans le cas d’une copropriété, une surélévation permet également de générer du profit grâce à la vente des droits à bâtir (cas de la copropriété) ou des nouveaux logements créés (cas de la pleine propriété).  Ces profits, redistribués entre les propriétaires, peuvent également être affectés à la couverture des coûts de fonctionnement de l’immeuble (rénovations, ravalement, installation d’ascenseurs, etc.). Tout cela contribue à la revalorisation globale de l’immeuble. Enfin, une opération de surélévation dans une copropriété permet de réduire les charges individuelles de chaque propriétaire en les répartissant sur davantage de lots. Au-delà de ces substantielles économies, notons que l’expansion verticale ralentit l’étalement urbain qui lui, sous-entend moins d’espaces verts et plus de pollution.

2 commentaires

  • 09 janvier 09:24

    Si les fondations des vieux immeubles tiennent....


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