Vous êtes authentifié. Nous chargeons votre espace membre.
Message d'information
Message d'alerte
Pour des raisons de sécurité et pour continuer à accéder à votre espace membre, nous vous remercions de bien vouloir valider votre compte membre en cliquant sur le lien suivant :
Je valide mon compte membre
Vous allez recevoir un email à l'adresse indiquée lorsque vous aviez créé votre compte.
Cliquez ensuite sur le lien présent dans le mail. Vous pourrez alors de nouveau accéder à votre compte membre.
Si vous n'avez pas reçu cet email,
contactez-nous
Message d'erreur
Message de confirmation
Un email de confirmation vient de vous être adressé.
International Thermonuclear Experimental Reactor : voilà ce qui se cache derrière l’acronyme ITER. Il s'agit d'un projet de recherche sur la fusion nucléaire. Et pas n’importe lequel, puisqu’il rassemble 35 pays. Le but de ce projet, c’est de montrer “la faisabilité scientifique et technique de la fusion nucléaire comme nouvelle source d’énergie”. Les scientifiques souhaitent ici retranscrire une réaction observée dans le Soleil et dans les étoiles. Celle-ci libère une importante quantité d’énergie décarbonée, qui pourrait alimenter des besoins à grand échelle. Mais ITER n’est pas un projet qui vise une exploitation commerciale. Ceci pourrait être la prérogative de son successeur DEMO ou de PROTO, à l’horizon 2050.
ITER à la recherche de l’énergie des étoiles - iStock-MARHARYTA MARKO
Un projet au temps long
L’aventure ITER démarre en 1985, lorsque Mikhaïl Gorbatchev évoque le projet avec Ronald Reagan. L’année suivante, c’est l’Union Européenne, le Japon et les États-Unis qui rejoindront la barque. En 2003, la Chine et la Corée du Sud s’ajouteront à la liste, complétée ultérieurement par l’Inde. Il faudra attendre 2006 pour qu’un accord soit signé. Un an auparavant, le site de construction est choisi. Ce sera Cadarache, dans la région PACA. À l’heure actuelle, le projet accumule cinq ans de retard et a vu son budget passé de 5 milliards à 19 milliards d’euros. Un montant qui ne prend pas en compte les 5 milliards d’euros relatifs à l’exploitation. Du reste, le calendrier d’ITER a été marqué cette année par le démarrage de la phase d’assemblage, le 28 juillet dernier. Elle doit durer jusqu’en 2024.
Un Soleil sous cloche
L’objectif d’ITER, c’est de reproduire sur Terre la fusion nucléaire observée dans les étoiles dans son tokamak. Schématiquement, le but est de faire chauffer des noyaux légers afin qu’ils aillent à une vitesse qui leur permettent de fusionner et ainsi de libérer de l’énergie. Dans les faits, l’opération implique de chauffer le réacteur nucléaire à une température de 150 millions de degrés Celsius pour obtenir un plasma. Afin de le restreindre, des champs magnétiques sont à l’œuvre. Le réacteur d’ITER est conçu pour pouvoir produire un plasma représentant 500 mégawatts de puissance thermique pendant vingt minutes, avec une injection initiale de 50 mégawatts. D’abord, ITER vise le maintien de la réaction pendant 400 secondes avant de passer à 1000 secondes puis à 3000 secondes. Le but étant, à terme, de la maintenir en continu pour produire de l’énergie. La faisabilité de la fusion autoentretenue n’a toutefois pas encore été démontrée. Ce processus a l’avantage de demander une quantité réduite de matières présentes massivement sur Terre. Il appelle l’utilisation de deutérium et de tritium et n’émet pas de CO2. L’énergie générée lors du procédé est ensuite absorbée sous forme de chaleur par les parois avant d’être transformée en vapeur puis, à travers des turbines et des alternateurs, en électricité.
Limites
Mais le projet soulève quelques critiques, notamment du point de vue écologique. En juillet, Greenpeace déroulait ses inquiétudes sur Twitter, évoquant un calendrier incompatible avec l’urgence climatique et la génération de déchets radioactifs. En effet, la chaleur à laquelle est soumis le réacteur en fait un déchet potentiel, car il devra être changé. Sa fréquence de changement, encore inconnue, soulève des questions d’un point de vue financier. Le premier plasma produit par ITER est attendu pour décembre 2025. En 2035, ITER atteindrait sa pleine puissance.
Le présent article est rédigé par Labsense pour Boursorama. Cet article ne doit en aucun cas s'apparenter à un conseil en investissement ou une recommandation d'acheter, de vendre ou de continuer à détenir un investissement ou un placement. Boursorama ne saurait être tenu responsable d'une décision d'investissement ou de désinvestissement sur la base de cet article.
information fournie par Primaliance•02.05.2025•17:07•
L'Institut de l'Épargne Immobilière et Foncière (IEIF) vient de publier son étude annuelle comparant les performances des différentes classes d'actifs sur longue période. Voici les enseignements clés de cette analyse couvrant quatre décennies de placements. Un ...
Lire la suite
information fournie par Boursorama avec Newsgene•02.05.2025•15:43•
Des experts en cybersécurité ont constaté que la France était la cible d'une campagne de phishing massive, jouant sur de prétendus loyers impayés. Les cybercriminels cherchent sans cesse de nouvelles façons d'extorquer l'argent des internautes. Comme le révèle ...
Lire la suite
information fournie par Boursorama avec Newsgene•02.05.2025•15:17•
Malgré deux certificats d’urbanisme positifs, une parcelle située au Pré-Saint-Martin (Eure-et-Loir) a finalement été déclarée non constructible en 2022. Le tribunal administratif d’Orléans vient de condamner l’État à indemniser le propriétaire pour le préjudice ...
Lire la suite
information fournie par Boursorama avec Newsgene•02.05.2025•15:05•
Des bailleurs ont été condamnés à verser 6 350 euros à leurs anciens locataires. Ils n'avaient pas respecté le délai légal pour restituer le dépôt de garantie, s'exposant à une majoration de 10% du loyer mensuel hors charges par mois de retard. Ne pas rendre la ...
Lire la suite
1 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer