
La dispense d'acompte permet d'éviter de faire une avance de trésorerie à l'État. (© Fotolia)
L'arrivée du prélèvement à la source ne remet pas en cause la dispense d'acompte qui permet d'économiser une taxe de 12,8% portant sur les intérêts et les dividendes touchés. Pour en bénéficier en 2019, vous devez toutefois agir avant le 30 novembre 2018 et afficher un niveau de revenu inférieur à un certain seuil.
Depuis le 1er janvier 2018, les revenus de vos placements supportent automatiquement le prélèvement forfaitaire unique (PFU), appelée aussi «flat-tax» de 30%.
Ce taux se décompose en 12,8% d'impôt au titre du revenu et de 17,2% de prélèvement sociaux. C'est une sorte de prélèvement à la source puisque les établissements financiers déduisent directement l'impôt du revenu versé. Il n'y a pas de décalage d'un an entre la perception du revenu et son imposition.
Mais certains contribuables peuvent éviter le prélèvement de 12,8% dès lors qu'il concerne les intérêts (de livrets bancaires par exemple) ou les dividendes (d'actions notamment).
Cet impôt correspond en fait à un acompte versé au titre de l'impôt sur le revenu. Les personnes dont le niveau de revenu est inférieur à un certain seuil peuvent en être dispensées. En optant pour une imposition au barème progressif (voir plus bas), elles pourraient même être totalement ou partiellement exonérées de cette taxe.
S'il est trop tard pour en profiter en 2018, vous pouvez encore en bénéficiez en 2019. Mais le temps presse. Vous devez vous manifester auprès de vos établissements financiers avant le 30 novembre 2018 .
Attention, la dispense d'acompte ne s'applique pas aux prélèvements sociaux (17,2%).
Conditions pour en profiter :
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