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Immobilier : Les prix à Nantes et à Bordeaux ne cessent de progresser
information fournie par Boursorama avec Newsgene 26/02/2019 à 17:38

(Wikimedia Commons / Jibi44)

(Wikimedia Commons / Jibi44)

La forte attractivité des villes de Nantes et de Bordeaux se confirme. Dans les deux capitales de l'Ouest, les prix de l'immobilier sont en hausse sur l'année 2018, conséquence directe de la raréfaction des biens.

La flambée des prix se poursuit à Nantes (Loire-Atlantique) et à Bordeaux (Gironde). Dans la capitale girondine, le prix des appartements anciens a bondi de 17,1 % en 2018, selon les chiffres de l'observatoire LPI-SeLoger relayés par La Vie Immo . Le prix moyen au m² des appartements bordelais atteint désormais 4 770 euros. Le prix des maisons anciennes est également en hausse (+10,9 %). À Nantes, la hausse est plus légère : +5,1 % sur un an pour les appartements anciens, dont le prix moyen frôle désormais les 3 389 euros le m², et + 6,2 % pour les maisons.

Pénurie de biens et prix en hausse

L'engouement des Français pour les grandes villes de l'Ouest se confirme d'année en année. À Bordeaux, la hausse des prix a démarré dès 2011. À Nantes, le phénomène est un peu plus récent, puisque les prix ont commencé à grimper en 2016. La ville des Ducs de Bretagne accueille chaque année près de 8 000 nouveaux habitants, attirés par son cadre de vie agréable et son dynamisme économique.

Logiquement, cette attractivité provoque une flambée des prix « mais aussi une baisse des transactions et une raréfaction des biens proposés à la vente » , analyse SeLoger. Ainsi, en un an, la demande de logements à Nantes a progressé de 22 % tandis que l'offre reculait de 11 %. Comme à Bordeaux, certaines familles nantaises, découragées par les prix, s'éloignent du centre et achètent dans les communes limitrophes.

Des politiques urbaines très attractives

Les Parisiens sont souvent désignés comme les grands responsables de ce phénomène. Mais pour les Notaires de France, les choses ne sont pas si simples. « Les Franciliens sont présents à Bordeaux dans les mêmes proportions que dans d'autres grandes villes de France » , assuraient-ils en juillet dernier.

La hausse des prix à l'ouest serait surtout liée à des politiques urbaines particulièrement dynamiques. Le tourisme s'est développé à Bordeaux ces dernières années, avec une mise en valeur du patrimoine local. Il faut aussi prendre en compte « l'effet LGV » avec l'arrivée en 2017 de la ligne Bordeaux-Paris. Idem pour Nantes, qui multiplie les projets attractifs et innovants à l'instar du Biloba Plaza, un projet de centre commercial de 4 000 m² et 3 500 m² de logements en plein centre-ville.

3 commentaires

  • 26 février 13:51

    Il faut que Lutècia à changé de population ...Et les doux rêveurs se sont fait jeter de Paris intramuros .Les résidents payent pour la nouvelle vague ...


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