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Immobilier: le risque de bulle est exclu pour Paris, selon UBS
information fournie par Le Figaro 13/10/2022 à 09:19

(Crédits photo : Pexels - David McEachan )

(Crédits photo : Pexels - David McEachan )

La banque suisse, qui a passé au crible 25 grandes villes du monde, constate que les prix de l'immobilier ont déjà stagné voire chuté.

Le boom de l' immobilier est « sur le point de prendre fin », selon une étude de la banque suisse UBS . La banque suisse publie chaque année un indice des bulles immobilières qui analyse les prix de l'immobilier résidentiel dans 25 grandes villes du monde. Depuis sa dernière étude parue en octobre l'an passé, les prix ont encore augmenté de près 10% en moyenne dans les agglomérations étudiées, soit « le taux de croissance annuel le plus élevé depuis 2007 », souligne la banque, estimant que « les prix sont déconnectés de la hausse des taux d'intérêt ».

Avec la hausse des prix de l'immobilier, la surface habitable que peut s'offrir un employé hautement qualifié travaillant dans le secteur tertiaire s'est réduite en moyenne d'environ un tiers par rapport à la période d'avant la pandémie de Covid-19 , illustrent les économistes de la banque suisse. Les villes qui présentent le plus de caractéristiques d'une bulle spéculative sont Toronto et Francfort, suivies par Zurich, Munich, Hong Kong, Vancouver, Amsterdam, Tel Aviv et Tokyo, où les risques sont également élevés.

Paris, la moins accessible de la zone euro

« L'inflation et les pertes sur actifs résultant de l'agitation actuelle sur les marchés financiers, réduisent le pouvoir d'achat des ménages », constate Claudio Saputelli, responsable immobilier au sein de la division de gestion de fortune d'UBS qui relève que « l'immobilier devient un investissement moins intéressant ». « Car dans de nombreuses villes, les coûts de l'endettement dépassent les rendements des investissements pour un bien destiné à la location », explique-t-il.

À l'instar de Stockholm et de Sydney, Paris n'est plus considérée comme présentant un risque de bulle spéculative, selon les économistes d'UBS. Les prix nominaux de l'immobilier ont déjà stagné voire chuté par rapport à l'étude menée l'an passé. Malgré cela, la capitale française reste la ville la moins accessible de toutes les villes de la zone euro étudiées, aux yeux de la banque suisse.

De manière générale, le marché du travail reste, pour l'instant, solide, ce qui continue de soutenir le marché immobilier, mais la tendance pourrait également se détériorer avec la dégradation des conditions économiques qui se profile, prévient UBS.

1 commentaire

  • 13 octobre 10:55

    Je sais pas si Paris est la plus chere des capitales mais c'est incontestablement la plus sale.


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