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Immobilier : la hausse des prix du neuf partie pour durer en 2023
information fournie par Boursorama avec Newsgene 17/11/2022 à 16:37

Paris, Lyon et Nice sont les villes où l'immobilier neuf coûte le plus cher. Photo d'illustration.  (Dimitrisvetsikas1969 / Pixabay )

Paris, Lyon et Nice sont les villes où l'immobilier neuf coûte le plus cher. Photo d'illustration. (Dimitrisvetsikas1969 / Pixabay )

Les prix des logements neufs ont augmenté depuis quelques années déjà en France. Mauvaise nouvelle pour les acheteurs, le phénomène devrait se poursuivre en 2023 en raison du coût des matériaux, de la hausse du prix de l'énergie et des nouvelles normes de construction.

Les prix des logements neufs ont augmenté cette année en France. En novembre, le tarif moyen au mètre carré dans les 15 communes les plus chères de France a atteint 5 495 euros. Il est en hausse de 5,7 % sur un an selon le dernier baromètre du Laboratoire de l’immobilier. Il y a deux ans, seules trois villes étaient concernées par un prix moyen excédant 5 000 euros/m² rapporte Capital . On en compte une dizaine en 2022. Et le nombre devrait augmenter l'année prochaine car les prix ne sont pas près de baisser, selon Laboratoire.

Paris, Lyon et Nice en tête

C'est à Paris, où très peu de logements neufs sortent de terre, que les prix sont les plus chers, avec un chiffre moyen de 13 475 euros par mètre carré (+7,6 % sur un an). Sur le podium, la capitale est suivie par Lyon (6 792 euros/m2) et Nice (6 515 euros/m2). Comment expliquer cette hausse significative du prix du logement neuf ? Tout d'abord, la demande est en baisse, car les chantiers ont pris du retard en raison de la crise du Covid.

Ainsi, la production de logements a chuté de 3 % sur les neuf premiers mois de 2022. On dénombrait environ 110 000 mises en chantier à fin septembre. Le secteur est aussi touché par la hausse des coûts de l'énergie liée à la guerre en Ukraine, de même que par la flambée des prix des matériaux. Il manque aussi une main-d'œuvre qualifiée. Ces facteurs entraînent un gonflement des budgets de construction. Pour 2023, la hausse va se poursuivre pour Franck Vignaud, directeur du Laboratoire de l’immobilier.

Hausse des coûts, hausse des prix de vente

« Les coûts des matériaux et de l’énergie ne vont pas baisser puisque l’inflation semble s'installer dans la durée. De plus, la hausse rapide du coût du crédit observée ces derniers mois va avoir pour conséquence de désolvabiliser la demande, et donc réduire encore un peu plus les volumes de construction » , analyse le spécialiste. Les chantiers lancés en 2023 seront aussi impactés par l’arrivée progressive des nouvelles normes de construction environnementales, comme la RE2020.

2 commentaires

  • 17 novembre 17:24

    Les prix de vente sont décorrélés des coûts de construction.Pourquoi payer pour de la pub, des intermédiaires si c'est si demandé que cela.


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