
Les prix de l'immobilier devraient légèrement augmenter à la rentrée en Ile-de-France. (illustration) (Pixabay / Pignatta)
Après un an de baisse, les prix des maisons et des appartements devraient repartir à la hausse en Ile-de-France, d’après les chiffres des notaires du Grand Paris relayés par Capital . Ces données se basent sur les avant-contrats signés jusqu’en juin. Une augmentation qui reste toutefois globalement modérée, ce qui invite les experts à se montrer prudents quant à l’avenir.
Des hausses autour de Paris
« Le mouvement de desserrement des contraintes financières pour les ménages, amorcé au printemps, avec un accès au crédit moins restrictif et une petite érosion des taux de crédit à l’habitat, doit être confirmé dans ce nouveau contexte » , expliquent les notaires. Au total, on constate néanmoins, après 7,7 % de baisse entre mai 2023 et mai 2024, une augmentation de 0,8 % sur les logements en Ile-de-France depuis mai, pour un prix moyen au m² qui devrait ainsi atteindre 6 130 euros.
Dans le détail, ce sont d’abord les maisons de la grande couronne (Seine-et-Marne, Yvelines, Essonne et Val-d'Oise) qui ont enregistré une hausse des prix, ici estimée à +2,4 %, contre +1,5 % pour les appartements. Dans la petite couronne, les prix des appartements ont également significativement grimpé depuis mai dans certains départements, comme en Seine-Saint-Denis, à +1,9 % (3 740 euros le m²) ou dans le Val-de-Marne, à +1,3 % (4 760 euros le m²). L’augmentation pour les maisons y est par contre plus modérée, à respectivement +0,8 % et +1 %.
Un mouvement durable ?
À l’inverse, certains départements vont moins profiter de cette tendance. C’est en particulier le cas pour les Hauts-de-Seine, avec une hausse limitée à +0,3 %, pour un prix moyen au m² à 5 940 euros. C’est autant qu’à Paris, où l’augmentation va aussi n’être que de +0,3 %, pour atteindre un prix moyen de 9 460 euros au m².
Ce mouvement à la hausse ne sera pas forcément durable, notamment en raison de l'instabilité politique en France. « La recomposition attendue du paysage politique et de possibles évolutions réglementaires pourraient inciter les ménages à différer une nouvelle fois leur achat dans l’attente d’un peu plus de lisibilité » , estiment les professionnels. Il faudra donc attendre les prochains chiffres pour être fixé.
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