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Geler les loyers pour lutter contre la précarité étudiante
information fournie par Boursorama avec LabSense 26/01/2020 à 08:30

L’exécutif envisage de geler le loyer des résidences universitaires afin de lutter contre la précarité dans laquelle se trouve un nombre conséquent d’étudiants.

iStock-ArtMarie

iStock-ArtMarie

Un gel des loyers à compter de janvier 2020

C’est une mesure exceptionnelle qui pourrait bien se prolonger. Le gel des loyers des logements en résidence universitaire a en effet été acté par le Cnous — Centre national des œuvres universitaires et scolaires — à compter de ce mois de janvier 2020, pour une première période de dix-huit mois afin d’endiguer autant que possible la précarité des étudiants. Car il faut dire que les loyers dans les grands centres universitaires français tels que Paris, Bordeaux, Lyon ou encore Nantes ont atteint de tels sommets qu’il devient difficile pour ne pas dire impossible pour un nombre croissant d’étudiants de parvenir à joindre les deux bouts, le tout sur fond de baisse des APL qui plus est.  Même si la mesure coûtait entre 4 et 10 millions d’euros par an aux caisses de l’État, elle apporte un bol d’air bienvenu et pourrait donc même à ce titre être prolongée à l’issue de cette première période d’une année et demie.  Le Cnous a tout de même tenu à préciser qu’il s’agissait d’une mesure exceptionnelle, notamment car le montant des loyers des logements en résidences universitaires demeure bien en deçà de la valeur locative du prix de marché classique. Il faut en effet compter entre 150 et 200 euros par mois en moyenne pour bénéficier d’un studio de 18 m². Mais même à 200 euros par mois, le logement est un poste de dépenses important pour un budget d’étudiant.

Des constructions de logements en vue ?

Le point de vue du Cnous est loin d’être partagé par les principaux syndicats étudiants tels que l’Unef, Solidaires, FSE, Alternative et la Fage. La Fédération des Associations Générales Étudiantes a en effet déclaré que « l’augmentation constante des prix des loyers » est « l’un des multiples freins existants à l’accès au logement autonome ». L’Unef avance même de son côté qu’un étudiant consacre plus de 54 % de son budget mensuel pour se loger, dans des conditions qui ne sont pas toujours idéales par ailleurs. Si le gel des loyers pour une première période de dix-huit mois est salutaire, il ne suffira pas à calmer la crise du logement étudiant. À ce titre, Emmanuel Macron avait promis de lancer la construction de nouveaux logements destinés aux étudiants au cours de sa campagne présidentielle : « Nous construirons 80 000 logements pour les jeunes : 60 000 logements pour les étudiants et 20 000 logements pour les jeunes actifs ». Sauf qu’en l’état actuel des choses, le rythme de construction est trop lent pour atteindre cet objectif. Ce serait ainsi non pas 60 000 nouveaux logements mais à peine la moitié qui pourraient sortir de terre d’ici 2022. Aussi, une convention devrait bientôt être signée entre le Cnous, la Conférence des présidents d’université (CPU) et l’Union sociale pour l’habitat (USH) afin d’accélérer la cadence et de construire les 60 000 logements étudiants promis en 2015.

5 commentaires

  • 26 janvier 15:04

    On t'appate avec de là défiscalisation sur les logements étudiants et hop on te gel les loyers..... c'est comme avec le diesel on t'incite à prendre une voiture diesel et hop


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