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« Flat tax » : les dividendes en hausse depuis l'instauration du « PFU »
information fournie par Boursorama avec Newsgene 09/10/2018 à 12:55

(PIXABAY)

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Bonne surprise pour le ministère de l'Economie et des Finances : l'instauration de l'impôt forfaitaire de 30% sur les revenus du capital coûtera moins cher que prévu. Les contribuables concernés ont en effet réagi en distribuant davantage de dividendes. Les dirigeants des PME sont en grande partie responsables du phénomène.

Depuis le 1er janvier 2018, les revenus du capital (dividendes, plus-values etc.) sont soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU), appelé aussi « flat taxe », dont le taux a été fixé à 30%. Fini donc le barème progressif de l'impôt sur le revenu.

Cette réforme, accusée d'être un cadeau aux riches par ses opposants, devrait être moins coûteuse que prévu pour l'Etat. Les entrepreneurs ont en effet eu une réaction que le ministère de l'Economie et des Finances n'avait pas forcément anticipée : ils se sont octroyé davantage de dividendes.

Des dividendes en nette hausse

Lorsque le barème de l'impôt sur le revenu était appliqué, de 2013 à 2017, les dividendes s'élevaient à 13,6 milliards en moyenne par an. Avec la « flat taxe », le gouvernement table sur un retour au niveau d'avant 2013, autour de 20 milliards d'euros.

Ainsi, résume le site Les Echos , la diminution de cette imposition n'engendrera pas une baisse proportionnelle des recettes. Au final, le coût estimé de l'instauration de la « flat taxe » sur les revenus des placements financiers devrait s'élever à 900 millions d'euros.

« Le caractère incitatif du PFU »

Lors des débats parlementaires sur le sujet l'an dernier, les chiffres de 1,3 milliard pour 2018 et 1,9 milliard pour l'année suivante avaient pourtant été avancés. La réalité devrait donc être loin de ces prévisions.

Une évolution « essentiellement portée par les petites et moyennes entreprises » , explique Bercy dans l'annexe du projet de loi de finances et qui « peut s'expliquer par le caractère incitatif du PFU » . La tendance devrait se poursuivre en 2019.

7 commentaires

  • 09 octobre 09:46

    Marcodan,Non, une grande partie des dirigeants de PME ne sont pas salariés. Ils sont assimilés à des TNS.C'est seulement la baisse de la fiscalité qui explique l'augmentation des distributions.Les dividendes rémunèrent le capital, le risque et le travail.Pour les salariés, seul ce dernier point est rémunéré.Il faut simplement suggérer aux salariés de changer de statut et de créer une société. Ainsi, ils pourront augmenter leurs distributions.


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