
Faux sites gouvernementaux : comment les détecter et éviter les arnaques ? / iStock.com - weerapatkiatdumrong
Comment reconnaître les faux sites gouvernementaux ?
Des logos plus vrais que nature, une charte graphique respectée, une première place dans les résultats des moteurs de recherche… Les faux sites gouvernementaux sont de bonnes imitations des sites officiels et de nombreuses personnes se font arnaquer. Certains indices peuvent toutefois vous permettre de les identifier : des URL qui se terminent par « .org » ou encore par « .com » (les sites gouvernementaux français ont des URL qui se terminent par « .gouv.fr ») ; des fautes d’orthographe et, parfois, un design discutable ; une demande de paiement pour un service normalement gratuit ; l’absence de mentions légales. Note : les objectifs de ces faux sites sont de dérober vos données personnelles et/ou de vous voler de l’argent.
Ayez le réflexe service-public.fr
Avez-vous des démarches administratives à effectuer en ligne ? LE réflexe à avoir pour éviter les arnaques est de vous rendre sur le site officiel de l’administration française. Il vous permet - via les onglets « Démarches et outils » puis « Démarches en ligne » - d’accéder à un certain nombre de démarches administratives. Changement d’adresse. Signalement d’une fraude à la carte bancaire (Perceval). Demande d’acte de naissance : copie intégrale ou extrait (naissance en France). Saisie en ligne du médiateur de la SNCF… Ce sont ainsi plus de 600 résultats qui apparaissent sur la page des démarches en ligne. Vous pouvez les trier par catégories (formulaires, simulateurs…) et vous avez la certitude que les liens proposés sont fiables.
Quelques recommandations à suivre
Pensez à vous rendre sur le site Internet de la Cnil (Commission nationale de l’informatique et des libertés) pour connaître vos droits concernant la protection de vos données. Comme indiqué précédemment, avant d’entreprendre une démarche en ligne, vérifiez toujours s’il vous est possible de la faire sur le site officiel de l’administration française. Vous avez la possibilité de faire appel à un professionnel pour accomplir vos démarches à votre place mais il doit respecter diverses règles (affichage des tarifs, information sur votre droit de rétractation…). Si besoin, notamment si vous avez effectué un paiement en ligne, vous pouvez prendre contact avec le Centre européen des consommateurs (contactez aussi votre banque pour bloquer le paiement ou pour vous faire rembourser). Entrepreneurs, méfiez-vous en outre des courriers de la CNRCS (Chambre Nationale du Registre du Commerce et des Sociétés) et de l’ANRCS (Agence Nationale du Registre du Commerce des Sociétés) intitulés, par exemple, « Formulaire d’enregistrement ». Ces sociétés sont privées et n’ont pas de lien avec le RCS (Registre des Commerces et des Sociétés). Si vous recevez un courrier suspect ou que vous tombez sur un site frauduleux, signalez-le à la DGCCRF via SignalConso. Il existe aussi la plate-forme THESÉE et le site Internet signal-spam.fr. Au moindre doute concernant un courrier ou encore un e-mail, contactez l’organisme qui vous l’a supposément envoyé afin de vous assurer de son authenticité.
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