
Le réchauffement climatique devient un vrai risque pour les investisseurs. (© CC-Butch Odinar)
Effet de l’accélération des aléas climatiques, du durcissement des réglementations, ou des demandes des clients, les investisseurs boursiers s’intéressent de plus en plus au climat et à ses risques.
Tandis que les alertes se multiplient, tel le dernier rapport du Climate Transparency, un collectif associé à la Banque Mondiale qui dénonce le retard des pays du G20 sur leurs promesses de l’Accord de Paris envers le réchauffement climatique, les investisseurs boursiers commencent à en anticiper les effets.
«Sans la bonne tenue des marchés et le retour des investisseurs sur les valeurs jugées décotées, il n’aurait fallu qu’un pas pour imputer le désamour subi par le bâtiment, l’automobile, les énergéticiens à la thématique du réchauffement et des émissions de carbone. À contrario les sociétés peu émettrices à l’instar de LVMH ou L’Oréal ont tenu le haut du pavé», observe Alain Pitous, directeur de la finance responsable chez OFI AM.
Les assureurs en première ligneLes assureurs qui gèrent leurs réserves et leurs polices d’assurances sont les premiers concernés. «Si nous n’agissons pas contre le changement climatique, il est possible que les températures moyennes augmentent de 4 degrés, voire plus. Si nous atteignons 6 degrés de plus d'ici la fin du siècle, alors 43.000 milliards de dollars pourraient disparaître du stock mondial de capital», indiquait Steve Waygood, chief responsible investment officer d’Aviva Investors qui a travaillé à cette étude avec l'Economist Intelligence Unit.
«Nous avons revu le portefeuille de manière
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