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Electricité : le tarif réglementé pourrait-il à nouveau augmenter de 10 à 20 % en 2024 ?
information fournie par Moneyvox 22/09/2023 à 09:05

(Crédits photo: © Viktor - stock.adobe.com)

(Crédits photo: © Viktor - stock.adobe.com)

+15 % le 1er février 2023, +10 % le 1er août… la hausse du tarif réglementé de vente de l'électricité ne semble pas prête de s'arrêter, et pourrait continuer en 2024 selon la Commission de régulation de l'énergie.

Les hausses successives du tarif réglementé de vente (TRV) de l'électricité au cours de l'année 2023 ont déjà largement entamé le budget des Français, et en particulier des ménages qui cuisinent ou se chauffent avec cette énergie. Malheureusement, ces augmentations risquent de se poursuivre, et la Commission de régulation de l'énergie (CRE) anticipe déjà une hausse théorique de 10 à 20 % au début de l'année 2024.

Vers une nouvelle hausse de 10 à 20 % des TRV de l'électricité ?

Une hausse possible de 10 à 20 % sur le tarif réglementé de vente de l'électricité : telle est l'annonce qui a été faite par la présidente de la Commission de régulation de l'énergie, Emmanuelle Wargon, le jeudi 14 septembre. Après des hausses successives de 15 % en février 2023 et de 10 % au mois d'août, cette nouvelle révision des prix sonne comme une énième mauvaise nouvelle pour le portefeuille des Français, condamnés à voir leurs dépenses augmenter.

Dans une conférence de presse, Emmanuelle Wargon a ainsi expliqué que "On sera dans une zone de 10-20 % en gros", soit "une augmentation beaucoup plus faible que ce qu'on a pu faire l'année dernière". Ces chiffres, néanmoins, restent estimatifs, comme le précise la présidente de la CRE : "C'est encore un peu tôt pour faire l'équation (...), il va falloir attendre de constater les prix fin 2023".

Lire aussi : Prix de l'énergie : la facture flambe pour l'électricité et le gaz

Une décision d'augmentation des prix de l'électricité qui revient au gouvernement

Les calculs réalisés par la CRE sont à la fois estimatifs et indicatifs. En effet, ce n'est pas la Commission de régulation de l'énergie qui fixe le niveau du tarif réglementé de vente de l'électricité. Cette mission revient au gouvernement, qui, pour rappel, a déjà largement minimisé les impacts de la hausse des prix de l'énergie sur le budget des ménages par l'intermédiaire du bouclier tarifaire.

Mais alors que le ministre des Comptes publics au gouvernement Borne 1, Gabriel Attal, a annoncé que le bouclier tarifaire devrait disparaître progressivement à l'horizon 2025, à quoi faut-il s'attendre ? Pour le moment, ce mécanisme de protection devrait continuer à limiter les hausses du TRV sur les 21 millions d'abonnés concernés, mais jusqu'à quand, et dans quelle mesure ? La question reste en suspens.

La hausse du prix de l'électricité pourrait-elle tenir compte des revenus du ménage ?

"Il s'agit d'une simple anticipation, en ordre de grandeur, du calcul théorique et en aucun cas d'une annonce de hausse des TRV de l'électricité" a résumé Emmanuelle Wargon au sujet des 10 à 20 % de hausse des prix. Pour connaître le niveau d'augmentation du tarif réglementé de vente lors de l'année 2024, il faudra patienter jusqu'à la décision du gouvernement, qui tiendra compte à la fois du calcul de la CRE, et des impacts sociaux et économiques de la hausse décidée.

Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a de son côté affirmé qu' « une augmentation des tarifs de l'électricité de 10 à 20%, comme indiqué par la présidente de la CRE », début 2024 est exclue. Sous-entendu, si hausse il y a, elle sera inférieure à 10%.

Afin de limiter les impacts du bouclier tarifaire sur les finances de l'Etat, certains économistes militent pour une fin du dispositif de protection pour les foyers les plus aisés. C'est le cas de Xavier Jaravel, Isabelle Méjean et Xavier Ragot, économistes au Conseil d'analyse économique (CAE), qui souhaiteraient que soient exclus du bouclier tarifaire les 20 % des Français les plus riches, de quoi réaliser "des économies budgétaires de 5 à 6 milliards d'euros".

14 commentaires

  • 24 septembre 12:03

    Strix. Je crains que nous n'ayons pas eu les même cours d'arithmétique. Un watt, c'est un watt soit un joule par seconde. Un kilowatt, c'est mille watts. Un mégawatt, c'est mile kilowatts donc un million de watts. Un gigawatt, c'est mille mégawatts, soit un million de kilowatts c'est a dire un milliard de watts et non un million. Juste une erreur de facteur mille. Bon, je pense que Mme Borne ne fait pas mieux.... En outre on ne paie pas des KW mais des KW/heure. C'est un autre problème


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