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Coronavirus: le confinement dans les résidences secondaires fait débat
information fournie par Le Figaro 19/03/2020 à 11:03

Dès dimanche, bon nombre d'immeubles parisiens notamment se sont largement vidés de leurs habitants (Crédits photo : Pixabay - Mikes Photo )

Dès dimanche, bon nombre d'immeubles parisiens notamment se sont largement vidés de leurs habitants (Crédits photo : Pixabay - Mikes Photo )

La Norvège a légiféré pour empêcher ses habitants de rejoindre leur maison de campagne. En France, l'arrivée massive de Parisiens dans leur résidence secondaire crée des tensions.

La Norvège a tranché: pas question de se confiner dans sa résidence secondaire à l'autre bout du pays. Comme l'évoque Le Parisien , le pays a adopté dès le 15 mars une loi interdisant de séjourner ailleurs que dans leur résidence principale. Les contrevenants s'exposent à 1200 euros d'amende et 10 jours de prison, a prévenu dès lundi la ministre de la Justice. Des mesures qui s'expliquent par le très grand nombre de résidences secondaires que compte la Norvège et par la crainte de diffuser ainsi le virus à travers tout le pays.

En France, aucune mesure générale n'a été adoptée mais le sujet n'a pas tardé à faire débat. Dès dimanche, bon nombre d'immeubles parisiens notamment se sont largement vidés de leurs habitants, comme en attestent les témoignages que le Figaro immobilier a recueillis auprès de gardiens d'immeuble. Résultat: des gares engorgées juste avant le démarrage du confinement et des régions à fortes densités de résidences secondaires pas vraiment ravies de voir arriver en masse des citadins.

Locations interdites dans 4 îles

À raison de 3,4 millions de résidences secondaires pour 35 millions de logements, selon les dernières statistiques de l'Insee, les maisons de campagne n'ont rien d'anecdotique. Et dès le milieu de la semaine, les premiers échos négatifs sont revenus notamment de Bretagne où de nombreux arrivants semblaient confondre confinement et vacances. La préfecture du Morbihan a ainsi décidé d'interdire les locations dans quatre îles (Belle-Île-en-Mer, Groix, Houat et Hoëdic) dès le 18 mars et jusqu'au 31 mars. Les rotations maritimes ont quant à elles été réduites.

Ces mêmes arrivées de propriétaires ont été relevées partout en Bretagne ou sur la Côte basque. Du côté de l'île de Ré, l'arrivée de familles entières profitant du beau temps pour pique-niquer sur la plage a été particulièrement mal vécue par les habitants. Résultat: les communes de l'île ont rapidement décidé de fermer l'accès aux plages ainsi qu'aux pistes cyclables permettant de se rendre vers les villages voisins. Car si le confinement permet de se dégourdir les jambes autour du secteur où l'on habite, pas question de faire du tourisme à quelques kilomètres de là. Preuve des craintes que ces arrivées en masse suscitent, l'Autorité régionale de santé a validé dès mercredi la réouverture de l'hôpital d'été de Saint-Martin-en-Ré, qui n'est là en général que pour absorber l'afflux massif des estivants.

11 commentaires

  • 21 mars 13:35

    Même démarche lors de la peste à Lyon qui a fait une hécatombe de morts. Les riches sont partis s'exiler à la campagne laissant leur entreprise et leur maison principale aux mains des responsables gestionnaires.


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