L’appartement parisien de l’icône de la mode sur le quai Voltaire avait suscité une belle lutte aux enchères en mars dernier. Voici désormais proposé à la vente le bureau où il logeait parfois et recevait ses proches.
Un emplacement ultra-privilégié en plein cœur de Saint-Germain-des-Prés, une large palette d’utilisations possibles: surface commerciale, bureau, showroom et évidemment logement sans oublier un espace bien-être avec sauna et hammam... Ajoutez à cela une signature iconique: cet espace de 290 m² répartis sur 3 niveaux a servi de lieu de vie et de travail au «Kaiser de la mode», Karl Lagerfeld . Alors forcément, ce genre de lieu d’exception vise les sommets lorsqu’il est proposé à la vente. En mars dernier l’appartement du créateur situé 17, quai Voltaire s’est vendu pour 10 millions d’euros au terme d’une vente aux enchères ayant débuté à 5,3 millions d’euros .
Proposé à la vente par le réseau Emile Garcin (voir la vidéo ci-dessous), cet appartement très typé est affiché à 10 millions d’euros. «Karl Lagerfeld a acheté cet endroit qui était son bureau, sa bibliothèque. C’est là où il recevait tout le monde, il ne recevait personne quai Voltaire» , souligne Nathalie Garcin, présidente de la maison Emile Garcin. Situé rue des Saints-Pères dans le 7e arrondissement de Paris, à quelques numéros de l’ancien hôtel particulier de Bernard Tapie , ce bureau à vivre avait été acquis par un Français, amateur et connaisseurs des arts et du design. Il a évidemment conservé les équipements laissés par le maître comme ces rampes d’escalier façon toile d’araignée, une vaste baignoire ovoïde, la cuisine d’origine de Karl Lagerfeld ou encore certaines portes. Pour le reste, le réaménagement s’est fait dans l’esprit du couturier avec du mobilier ou des œuvres qui lui auraient sans doute plu.
Lit métallique
Évidemment mieux vaut apprécier les ambiances zen et métalliques. Rampe d’escalier, bibliothèques, évier et même un immense lit-tonneau: l’acier, l’inox et l’aluminium sont rois dans tous les tons de gris. Que ce soit pour protéger son intimité ou parce que Karl Lagerfeld se souciait peu des heures de la journée pour travailler, l’endroit offre peu de fenêtres non opaques ou de vues sur l’extérieur. La chambre principale elle-même est quasiment aveugle et équipée d’un étonnant lit métallique, version post-industrielle du lit à baldaquin. La seconde chambre est quant à elle de facture plus classique et dispose d’une vraie fenêtre. Mais dans tous les cas de figure, il faut reconnaître que l’on se sent bien loin de l’agitation de la ville dans cet appartement on ne peut plus central.
Et si les tons froids et les camaïeux de gris dominent, plusieurs pièces se distinguent par une atmosphère plus chaude. C’est le cas de la salle à manger avec son mobilier en bois ou encore de l’espace bien-être au niveau inférieur. La palette de bruns, le bois, le silence... l’ambiance est particulièrement relaxante. Suffisamment pour signer un chèque de 10 millions d’euros afin d’acquérir les lieux?
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