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Assurance des objets connectés : utile ou futile ?
information fournie par Le Figaro 19/07/2017 à 17:08

Les spécialistes du secteur des objets connectés estiment que d'ici 2020, chaque ménage Français possèdera environ 30 de ces objets. Dans cette perspective, faut-il songer à s'assurer ?

Le secteur des objets connectés est en plein boom. Cependant, parallèlement, les risques d'intrusion dans les dispositifs ou de vols de données sont en croissance et sont de moins en moins négligeables. C'est pourquoi l'offre d'assurance commence à se structurer.

●  Objets connectés: de quoi parle-t-on?

Les objets connectés sont des appareils (réfrigérateur, balance, aspirateur…), des équipements (radiateurs, volets, portes, fenêtres…) ou encore des accessoires (bracelet, fourchette, brosse à dents, lunettes, pilulier, tee-shirt…). Y sont intégrés des couches de capteurs et d'émetteurs électroniques qui les rendent plus ou moins «intelligents».

Ces éléments, leur permettent d'entrer en contact avec leur utilisateur, directement avec ou sans fil, via un smartphone, une tablette, un ordinateur ou même une montre. À partir de ces connexions, ils délivrent toutes sortes d'informations, analysent eux-mêmes les données pour réagir en déclenchant une action, reçoivent des ordres et obéissent au doigt et à l'œil.

● Quels sont les risques?

Même si tous ces objets sont innovants, pratiques ou ludiques, même si leur promesse est de faciliter la vie ou de la sécuriser, ils posent aussi de sérieux problèmes de sécurité. En effet, entre l'objet connecté et son utilisateur officiel, n'importe quel intermédiaire peut se glisser pour «tout voir», «tout entendre», «tout enregistrer», «tout utiliser».

Cet intrus, est, le plus souvent, un pirate informatique - un «hacker» (du terme anglais «hacking», bidouiller). Via un ou plusieurs objets connectés, il peut usurper votre identité pour commettre des escroqueries: fraudes à la carte bancaire, harcèlement, vols, sabotages de données et de réseaux... La «cybercriminalité» se développe ainsi de manière proportionnelle aux objets mis à la disposition des consommateurs.

● Faut-il s'assurer?

Il existe aujourd'hui des offres dites de «cyber-assurance». Les garanties proposées comprennent un volet préventif, pour contrôler régulièrement les risques des objets connectés et les moyens de sécuriser les données collectées. À cela s'ajoute une surveillance en ligne, pour détecter rapidement les fuites ou les fraudes. Enfin, en cas de dommage grave, l'assuré peut être indemnisé à la hauteur de son préjudice financier et/ou psychologique.

Pour savoir si ce type d'offre peut vous intéresser, commencez par lister vos besoins. Passez en revue chacun de vos objets et leur dangerosité potentielle. C'est une estimation rationnelle des risques que vous encourez qui doit vous permettre de prendre la bonne décision.

Si vous pensez qu'il vous faut une protection, commencez par comparer les offres d'assurance. Le contenu des garanties, le prix de la cotisation, les plafonds d'indemnisation, le montant des franchises et des exclusions peuvent varier considérablement d'un assureur à l'autre.

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