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Crédit immobilier: le taux maximal passera au-dessus de 5% dès le 1er juillet
information fournie par Le Figaro 29/06/2023 à 13:44

(Crédits photo : Adobe Stock -  )

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Mis à jour tous les mois, le taux d'usure a augmenté de 4,68% le 1er juin à 5,09% le 1er juillet. Une forte hausse qui a surpris les courtiers.

Le taux d'usure, au-delà duquel une banque ne peut accorder un prêt, sera relevé à 5,09% le 1er juillet pour les prêts immobiliers à taux fixe d'une durée de 20 ans et plus, selon un décret publié jeudi au Journal officiel . Mis à jour désormais tous les mois et ce, jusqu'à la fin de l'année, le taux d'usure a grimpé de 0,41% par rapport au 1er juin. Une augmentation inhabituelle qui a surpris les courtiers. « Cette hausse est inattendue et prouve que les taux de crédit ont fortement augmenté ces dernières semaines », analyse Julie Bachet, directrice générale de Vousfinancer, courtier en crédit immobilier. En effet, le taux d'usure, fixé par la Banque de France, est fixé sur la base des taux pratiqués par les banques les trois mois précédents auquel il faut ajouter une marge d'un tiers. Ce qui donne un taux de 5,09%. Ce taux plafond comprend, outre le taux du crédit, l'ensemble des frais d'un prêt immobilier, comme l'assurance emprunteur et d'éventuelles commissions des courtiers.

Des taux multipliés par 4 en 18 mois

Le passage de ce seuil symbolique de 5% intervient alors que le secteur de l'immobilier se trouve dans une situation inédite depuis des années, entre hausse des taux et ralentissement du marché. La faute aux prix des biens immobiliers qui commencent à peine à descendre mais pas suffisamment pour compenser l'envolée des taux de crédit. Ces derniers ont fortement augmenté ces derniers mois, passant de 1,12% (hors assurance) en janvier 2022 à près de 4% aujourd'hui, ce qui a alourdi le coût du crédit et fait fondre la capacité d'emprunt des ménages de plusieurs dizaines de milliers d'euros en 18 mois.

Conséquence: le volume de crédits accordés est en chute libre. La Banque de France, par la voix de sa sous-gouverneur , préfère parler de « normalisation » après « les exubérantes années de taux d'intérêt très bas ». « Le poids du crédit immobilier dans le total des crédits bancaires a grimpé de 60% au début des années 90 à 83% aujourd'hui », souligne Agnès Benassy-Quéré qui estime que la chute de la demande est plus liée à la hausse des taux de crédit qu'aux nouvelles contraintes imposées aux emprunteurs.

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