Très attaché à sa région natale, le rappeur de 43 ans n'hésite pas à promouvoir la ville de Caen où il a grandi dans ses chansons.
Vous saviez que Michel Sardou et Orelsan («Orel», diminutif d'Aurélien, son prénom, et «san», suffixe japonais en référence à sa passion pour les mangas), ont plusieurs points communs ? Il y en a un qui est facile à trouver : c'est la chanson. Un autre est un peu plus difficile à savoir : la Normandie . L'artiste septuagénaire y a vécu 15 années « chouettes », précisément à Vauville, petit village du Calvados (14). Le rappeur quadragénaire, quant à lui, y est né, à Alençon, dans l'Orne (61). Et le troisième est carrément inattendu. C'est la pluie.
C'est à cause de ce désagrément météorologique que Michel Sardou a quitté sa chère Normandie pour s'installer dans le Var (83). Orelsan, au contraire, est retourné dans sa région natale parce que le mauvais temps lui manquait. « Si j'suis parti, c'est parce que j'avais peur de rouiller, trempé, j'aurais jamais pensé, qu'le mauvais temps finirait par me manquer », chante-t-il dans son single « La Pluie », tiré de son album « La fête est finie », sorti en 2017.
À l'abri des regards
Deux ans plus tard, Aurélien Cotentin (un nom qui colle bien à son lieu de naissance), fait son grand retour en Normandie. Très attaché à sa région natale, Orelsan a acquis une maison à Ver-sur-mer (14), petite commune située au nord-ouest de Caen où il a grandi et où il vient de faire la promotion de son nouveau film «Yoroï» qui sortira, le 29 octobre . Le rappeur de 43 ans n'hésite pas à aussi à promouvoir la «ville aux cent clochers» dans ses clips. En passant par le centre historique, on découvre un visage de Caen différent du « béton » souvent cité dans les chansons d'Orelsan. Les immeubles de l'architecture de la «Reconstruction» (post-Seconde Guerre mondiale) laissent place aux églises en pierre de Caen et aux ruelles pavées.
Cette demeure, qui allie « architecture traditionnelle et grande superficie » selon la presse locale, suscite de l'intérêt chez les curieux depuis qu'elle a été rachetée par Orelsan. Heureusement pour l'artiste normand, sa propriété se trouve au fond d'un parc arboré, à l'abri des regards et constitue, en cela, un véritable refuge, un havre de paix, loin de l'agitation de sa vie professionnelle, à Paris. Un retour aux sources qui lui rappelle ses racines normandes. et souligne son désir de préserver un équilibre entre sa carrière très active et sa vie personnelle.
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