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Fenêtres transparentes sur un mur mitoyen : ils devront dédommager leur voisin, dit la justice
information fournie par Boursorama avec Newsgene 20/06/2025 à 12:38

Le plaignant assurait que ses voisins n'avaient pas recueilli son consentement en bonne et due forme avant de changer leurs fenêtres. (illustration) (Polette2 / Pixabay)

Le plaignant assurait que ses voisins n'avaient pas recueilli son consentement en bonne et due forme avant de changer leurs fenêtres. (illustration) (Polette2 / Pixabay)

La Cour de cassation a estimé qu'un couple qui avait remplacé des ouvertures à verre dormant par des modèles à vitres transparentes à dédommager leur voisin. Les fenêtres se trouvent en effet sur un mur mitoyen et donnent sur la cour intérieure et sur le logement de ce dernier, qui avait saisi la justice.

La Cour de cassation a récemment contredit les juges qui, en première instance, s’étaient prononcés en faveur d’une des deux parties dans un conflit de voisinage qui avait donné lieu à une action en justice. Il était reproché aux occupants d’un logement d’avoir installé sur un mur mitoyen des fenêtres aux vitres transparentes à la place à la place des précédentes ouvertures, laissant passer la lumière mais à travers lesquelles il n’était pas possible de regarder, raconte Capital .

Les fenêtres donnaient sur la cour et l’appartement du plaignant, qui reprochait par ailleurs à ses voisins de ne pas lui avoir demandé d’autorisation avant d’effectuer les travaux. Il demandait un changement des fenêtres et une compensation de son préjudice. La partie adverse affirmait de son côté que les dimensions et l’emplacement des nouvelles ouvertures étaient les mêmes que celles des précédentes. Elle assurait en outre avoir prévenu que ces transformations allaient être effectuées.

Une question de consentement

Le premier jugement avait donné raison aux auteurs des travaux, estimant notamment que le plaignant n’avait pas exprimé son opposition à la transformation. L’avis de la Cour de cassation, repéré par le cabinet d’avocat Adonis, a donné tort aux premiers juges et rappelé que la loi prévoit qu’aucune ouverture ne peut être nouvellement créée ou changée sur un mur mitoyen sans que les voisins concernés n’expriment clairement leur consentement.

Or le silence du plaignant ne peut pas être interprété comme une acceptation. Les auteurs des travaux devaient recueillir son feu vert officiel par écrit via un document signé. La justice a donc exigé du couple qu’il verse 5 000 euros à son voisin à titre d’indemnisation et qu’ils remplacent à nouveau leurs fenêtres par des modèles à verre dormant permettant de jouir de la cour intérieure dans les mêmes conditions qu’auparavant.

2 commentaires

  • 20 juin 16:50

    Jamais compris pourquoi on n'avait pas le droit. Quand tu es dehors, partir du principe que tout le monde peut te voir.
    Cela limite la luminosité, empêche une vue par une fenêtre dont c'est normalement le but et empêche de plus l'aération naturelle.
    Encore une règle passée qui devrait être supprimée.


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