À sept mois des élections municipales, l’élu écologiste considère que «le problème de Grenoble, c’est les ghettos de riches».
« Le problème de Grenoble, c’est les ghettos de riches ! » À sept mois des élections municipales, Éric Piolle crée à nouveau la polémique. Maire de Grenoble depuis 2014, l’élu écologiste veut « casser ces ghettos » pour les remplacer par des logements sociaux, peu présents à son goût dans ces espaces. « Le problème de Grenoble n’est pas la diversité extraordinaire qu’il y a ici, qui est toujours très stimulante et réjouissante », poursuit-il, dans une interview au Dauphiné Libéré . C’est la deuxième fois en six mois qu’Éric Piolle fait polémique après avoir déclaré « je m’en fous » lorsqu’il était interrogé sur l’insécurité à Grenoble.
Filmé dans un quartier populaire de la ville, en pleine rénovation urbaine, Éric Piolle affirme que la priorité est de rééquilibrer la répartition du logement social dans la commune qui a dépassé, en 2024, la barre des 25% de HLM, imposée par la loi.
À droite, c’est l’indignation. Alain Carignon, ancien maire de la ville (1983-1995) sous l’étiquette RPR et candidat aux élections municipales de 2026, dénonce, dans Le Dauphiné Libéré , des « propos indécents », soulignant que le quartier de La Villeneuve est aujourd’hui marqué par « un climat anxiogène », fait « d’affrontements quotidiens entre jeunes désœuvrés et forces de l’ordre ». Sur X, l’eurodéputé RN, Aleksandar Nikolic, a également réagi : « La gauche ne veut pas élever les quartiers difficiles... mais que tout le monde profite des trafics, des fusillades et des mêmes problèmes ».
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer