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Cette villa des Sables d’Olonnes pourrait encore échapper à la démolition prévue
information fournie par Le Figaro 03/10/2024 à 06:00

Le ministère de la Culture soutient la municipalité des Sables d’Olonne, en Vendée, et conteste la démolition de la villa Chimère. Un épisode de plus dans cette saga à rebondissements.

C’est un interminable feuilleton . La villa Chimère aux Sables-d’Olonne, en Vendée (85), fait l’objet d’une bataille judiciaire acharnée depuis 2017. Le propriétaire de la demeure souhaite la démolir et construire à son emplacement un immeuble de sept étages composé de neuf logements. La mairie désapprouve cette décision et veut sauver cette villa datant de 1876, qui fait partie intégrante du patrimoine local. Dernier rebondissement en date: le ministère de la Culture s’immisce dans le conflit et se range du côté de la mairie en contestant le permis de démolir. Il a formé une requête contre l’arrêt de la cour administrative d’appel de Nantes. Une audience s’est tenue mardi devant la cour administrative d’appel de Nantes. Le ministère de la Culture n’était toutefois pas présent à l’audience.

Une villa «vétuste»

Le rapporteur public a rappelé au début de l’audience que la villa Chimère est « la première villa de style balnéaire sur le remblai » des Sables d’Olonne. Elle est « vétust e» ou « à tout le moins en mauvais état » et est « isolée » entre « deux immeubles de grande envergure », rapporte France 3 . Il a proposé de rejeter la requête des services de l’État au motif que l’argument patrimonial a déjà été évoqué par la Ville. Le règlement de la Zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager ne classait pas la villa « parmi les bâtiments ou façades à protéger » mais l’avait classée parmi les « autres bâtiments ». Il suggère de condamner l’administration à verser 1500 euros au propriétaire pour ses frais de justice. La cour administrative d’appel rendra sa décision dans un mois.

La cour administrative d’appel de Nantes avait d’abord accordé au propriétaire le droit de démolir la villa tout en refusant le permis de construire déposé, le 1er juin 2022. Le propriétaire avait décidé de porter l’affaire au Conseil d’État le 9 mars 2023, en assurant que l’argument invoqué pour justifier le refus du permis de construire, à savoir un risque de submersion marine , n’est pas valable. Sa villa se situe dans une zone correspondant aux « risques de chocs mécaniques (dus aux volumes d’eau soulevés par la pression exercée par les vagues) » qui, selon lui, « ne concerneraient pas les bâtiments, mais seulement les promeneurs ». Le Conseil d’État a rejeté le permis de construire, validant l’argument de risque de submersion marine. Toutefois, le propriétaire pouvait démolir la villa. L’intervention du ministère de la Culture va-t-elle stopper net toute démolition?

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