Agent immobilier et présentateur d’un programme télé à succès, Billy Nash traverse l’Europe pour mettre en images sa propre émission. Nous l’avons rencontré à Uzès pour qu’il nous parle de ses découvertes françaises.
Son terrain de jeu naturel ce sont les «mansions», ces immenses propriétés destinées aux millionnaires et milliardaires américains. Normal, Billy Nash a travaillé comme trader pendant 20 ans à Wall Street avant de se tourner vers le métier d’agent immobilier à Palm Beach. Alors forcément, le milieu dans lequel il évolue et son cœur de cible sont constitués de personnes (très très) aisées. C’est ainsi qu’il a été amené à présenter la saison 3 d’un programme immobilier à succès: « Selling mega mansions » (vendeur de méga manoirs) tout en développant un podcast, lui aussi apprécié: « Luxury Real Estate with Billy Nash » (immobilier de luxe avec Billy Nash) .
Il faut croire que l’homme s’est pris au jeu des médias puisqu’il achève actuellement, pour son propre compte, le tournage d’une série baptisée Passport Properties où il part à la découverte de l’immobilier européen (Espagne, France, Portugal, Italie, Royaume-Uni, Croatie, sans oublier une incursion marocaine). Au passage, et pour toucher un plus large public, il en profite pour visiter et faire découvrir des biens immobiliers plus accessibles que ceux qu’il vend en Floride. Tout est relatif: le prix d’appel reste de 1 million d’euros... En tournage à Uzès (Gard) , il reçoit Le Figaro immobilier dans l’élégante maison avec piscine qu’il loue dans la ville avec son équipe pour partir à la découverte du secteur et rayonner jusqu’à Arles et du côté du Luberon.
De l’art, de l’histoire et de la culture plutôt que des m²
Il a troqué son costume rose pâle fétiche et ses pochettes d’agent immobilier de Floride contre un look plus baroudeur chic avec sa veste sans manches matelassée et montre qu’il maîtrise les us et coutumes locaux en recevant avec du rosé et du saucisson du pays. « Mes programmes américains m’ont apporté de la notoriété et je me suis beaucoup amusé, avoue-t-il. Mais c’était un genre très balisé, purement immobilier et très scénarisé. J’avais envie d’autre chose avec de l’histoire, de l’art, de la culture. Il s’agit de parler des gens, de l’expérience que l’on vit sur place au lieu de s’en tenir aux mètres carrés. » Entouré de cameramen, preneurs de sons, contacts locaux sans avoir oublié d’entraîner son épouse dans l’aventure, il semble s’amuser comme un petit fou.
Après s’être pris de passion pour les éleveurs de taureaux andalous et les superbes demeures de la région, Billy Nash s’apprêtait ce jour-là à découvrir un domaine viticole du côté d’Arles, le Mas de Rey. « J’adore les histoires de familles, ces personnes qui se lancent dans de folles restaurations pour maintenir cet incroyable patrimoine , souligne-t-il. Les Américains adorent ces éléments historiques et cette fierté d’entretenir les traditions. Et il y a tout cet art de vivre: les vignobles, les cafés, les restaurants... » D’ailleurs, le lendemain, il doit partir à la découverte du marché d’Uzès dès 7h30, accompagné de Chloé, l’enfant du pays. Mais ça ne l’empêche pas de conserver à l’œil l’agent immobilier. « Pour des acheteurs internationaux, la Provence reste l’une des régions les plus accessibles et les plus gratifiantes du monde, estime-t-il. Uzès par exemple offre toujours un réel rapport qualité-prix pour des acheteurs en quête d’authenticité et de charme. »
Pourtant, sa préoccupation n°1 pour la rentrée ne sera pas de vendre de l’immobilier mais bien de vendre le programme qu’il a produit lui-même. Et pour ça, il compte aussi sur la France avec le Mipcom , marché international des contenus et de la coproduction, qui se tient à la mi-octobre à Cannes.
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