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Ces locataires qui choisissent, eux aussi, de s’équiper d’un système d’alarme
information fournie par Le Figaro 27/10/2025 à 06:00

Selon une étude récente, plus du tiers des locataires envisage de s’équiper d’un système de télésurveillance. Gros plan sur les évolutions de ce marché et les motivations de nouveaux clients.

Si seuls 7% des Français ont actuellement opté pour un service de télésurveillance (matériel de sécurité doublé d’un accompagnement humain pour la maintenance et d’éventuelles interventions), le marché a tendance à s’élargir et se diversifier. Selon une étude menée par YouGov pour Sector Alarm France, la clientèle actuelle est principalement masculine (à 58%), vivant dans des grandes villes de plus de 100.000 habitants (53%) et avec une proportion importante (38%) de foyers avec enfants. Mais lorsque le sondage se penche sur les personnes envisageant de s’équiper à l’avenir, on découvre que 36% d’entre elles louent leur logement.

L’occasion de constater que si ces équipements de sécurité sont souvent associés à des propriétaires, les locataires sont loin d’être marginaux. D’ailleurs, des aides locales existent ( jusqu’à 100 euros en Île-de-France ) pour financer ces équipements (alarmes, détecteurs, caméras... mais pas les abonnements de télésurveillance) quel que soit le statut du demandeur, locataire ou propriétaire, pour peu que sa résidence principale soit dans la région. Rappelons que rien n’empêche un locataire de s’équiper, pour peu qu’il restitue son logement dans l’état où il l’a trouvé (les installations filaires sont de plus en plus rares). Dans tous les cas de figure, cette installation peut être signalée au propriétaire pour s’assurer qu’il n’y a pas de problème. Même chose du côté du syndic en copropriété (que l’on soit propriétaire ou locataire d’ailleurs) où il faut s’assurer que le système d’alarme ne contrevient pas aux règles de l’immeuble sur les nuisances sonores.

Assurance tous risques

Pour le logement qu’il loue à Paris, Guillaume a ainsi souhaité s’équiper d’un système de télésurveillance. «J’habite près d’une porte de Paris, ce qui offre davantage de possibilités aux cambrioleurs de s’échapper, estime-t-il. Au surplus, et à la différence du pied-à-terre dont je suis propriétaire, cet appartement regorge d’objets et de mobilier à forte valeur affective, et je tiens à les protéger au maximum de mes possibilités.» Il précise avoir souscrit à un abonnement auprès de Verisure depuis 2022, estimant que ce genre de service est réactif après l’avoir constaté sur un déclenchement inopiné ou après avoir mis trop de temps à désactiver le système.

Théo, lui, à fait de même pour l’appartement qu’il loue à Vénissieux, en région lyonnaise. «Je me suis installé ici il y a peu et je m’y sens très bien, explique-t-il , mais le quartier reste assez connu pour des soucis de sécurité, avoue-t-il. Si j’y ai déménagé, c’est notamment pour économiser près de 400 euros de loyer, ce qui me laisse largement de quoi dépenser un peu d’argent dans la sécurité, d’autant que mon appartement est au rez-de-chaussée, ce qui en fait l’un des plus accessibles de ma résidence.» De son côté, il a opté pour Sector Alarm, à raison d’une quarantaine d’euros par mois et s’en félicite. « C’est un peu comme une assurance auto appliquée au logement: je prends toujours la tous risques plutôt que l’assurance au tiers.»

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