EN IMAGES - Il était délabré à la fin des années 90. Un couple d’entrepreneurs locaux a décidé d’en faire un hôtel quatre étoiles qui dispose d’un restaurant gastronomique dont le chef a décroché une étoile au guide Michelin et cherche désormais un repreneur.
Il n’est pas aussi célèbre que les châteaux de la Loire, de Bretagne ou de Normandie. Et pourtant, ce château est à vendre plus de cinq millions d’euros. Son nom? Le château de Ligny. Situé en plein centre du village de Ligny-en-Cambrésis (59), il aurait, selon la légende, abrité Jeanne d’Arc qui y aurait fait une halte durant sa captivité. Ses premières fortifications remonteraient au IXe siècle. Après de nombreuses rénovations durant la Renaissance et au XVIIIe siècle, un couple d’entrepreneurs locaux, l’imprimerie Lenglet, décide, à la fin des années 90, de transformer l’édifice.
Après deux années de travaux, le bâtiment délabré laisse place à un château abritant un hôtel de luxe et un restaurant gastronomique. Un établissement de renom puisqu’en 2000, Gérard Fillaire, chef du château de Ligny décroche une étoile au guide Michelin. Plus de 35 pièces parmi lesquelles 27 chambres et suites personnalisées, une salle de réception pouvant accueillir jusqu’à 200 personnes, deux cuisines professionnelles et un garage en sol pour 15 véhicules se répartissent en trois bâtiments d’une surface totale d’environ 3800 m². Ajoutez à cela, dans l’une des dépendances du château, un espace dédié au bien-être qui abrite un spa avec sauna, hammam et bassin intérieur. «Le château de Ligny est un lieu idéal pour réaliser un rêve hôtelier ou simplement profiter de la qualité de ses nombreux aménagements», explique Éric de La Serre, responsable de la région Nord Pas de Calais pour le groupe Mercure, réseau immobilier spécialisé dans la vente de biens de caractère.
Pour l’instant, deux potentiels acheteurs ont manifesté un intérêt pour ce château bien placé entre Londres, Paris et Bruxelles: un investisseur danois qui a finalement acheté un château dans le sud de la France et un groupe anglais qui envisageait d’y construire un centre linguistique. Mais ce dernier n’a finalement pas donné suite. Et quid d’un groupe hôtelier? «Une vingtaine de chambres, ce n’est pas assez pour eux. Ils souhaitent souvent 50 chambres. Le château pourrait intéresser un restaurateur qui proposerait de l’hôtellerie.»
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