Ces constructions de 240 et 300 m² ont décroché un prix décerné par des professionnels du bâtiment saluant une réalisation remarquable.
Elles semblent installées là depuis toujours et pourtant ces deux villas «jumelles» d’ Arcachon sont sorties de terre il y a tout juste deux ans. Une réalisation du constructeur de maisons individuelles IGC, implanté dans le grand Sud Ouest, qui vient de décrocher une médaille d’or dans la catégorie «Réalisations remarquables, ancrage territorial» attribuée par les adhérents du syndicat professionnel Pôle Habitat FFB dans le cadre d’un concours annuel.
À la base, une seule et vaste parcelle de près de 2000 m² située dans le quartier convoité de la Ville de Printemps, à seulement 300 mètres de la plage. Son acheteur la divise en deux terrains de 991 et 996 m² et charge le constructeur IGC d’y construire deux villas. Son idée ? Réaliser une opération de type « marchand de biens » en commandant une demeure d’exception destinée à lui servir brièvement de résidence principale tout en vendant rapidement la seconde parcelle sur laquelle sera construit un bien en harmonie architecturale et de standing comparable.
Constructions Napoléon III
C’est ainsi que vont naître les villas Caprev et Pilat. La première doit faire office de maison de villégiature et de bien locatif pour les propriétaires qui ont acheté le terrain avec un projet de construction tandis que la seconde accueillera le concepteur de cette opération. Côté architectural, ce quartier prisé d’Arcachon émaillé de constructions Napoléon III est synonyme de grande vigilance des Architectes des bâtiments de France, tout comme de la mairie.
C’est pourquoi le constructeur, habitué aux réalisations haut de gamme a pris soin de respecter tous les codes de l’architecture historique locale en prenant soin de s’attacher les services de compagnons hautement qualifiés, et implantés sur le bassin d’Arcachon. «C’est à eux que l’on doit ce remarquable travail de charpentes apparentes où tout est visible et doit s’emboîter au millimètre près» , se félicite David Lacroix, directeur général d’IGC. On retrouve ainsi un gros travail sur les larges débords de toit avec chevrons apparents ou encore des croix de Saint-André entre les poteaux de la terrasse couverte (voir diaporama) typiques du style des «fermes arcachonnaises». Même chose pour les tropéziennes de la villa Caprev, ces terrasses encastrées en toiture.
Côté tarifs, le prix de vente (sans prendre en compte le très coûteux terrain) s’affiche à 600.000 euros pour 240 m² de surface habitable pour la villa Caprev. Et pour la seconde, c’est sensiblement plus: 940.000 euros pour 293 m², soit 3200 €/m². Dans tous les cas de figure, le jeu en vaut la chandelle sachant que la villa Caprev est proposée à la location pour des tarifs allant de 350 à 1100 euros la nuit. Quant à la villa Pilat, elle a été repérée à la vente pour la coquette somme de 4,2 millions d’euros. À noter: ce genre d’opération où le bien est occupé brièvement mais réellement en tant que résidence principale pour échapper à toute taxation sur les plus-values était spécifiquement visé par un amendement qui souhaite créer une condition de détention minimale de 5 ans pour avoir à l’exemption d’imposition .
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