Credits: MIKI Yoshihito / Flickr
Il existe plusieurs techniques pour constituer une épargne à ses enfants quand on est parent. Du classique livret A à l'assurance vie, chaque solution présente ses avantages et ses inconvénients. Sans oublier les questions de gestion, que l'on partage l'autorité parentale ou qu'on soit dans une situation de famille monoparentale.
Qu'il s'agisse de financer des études, le permis de conduire, ou simplement d'assurer un confort financier à son rejeton, il existe plusieurs solutions en France pour constituer une épargne à ses enfants. Pour ce faire, différents livrets d'épargne existent ainsi que l'assurance vie, mais chacun avec ses avantages et ses inconvénients en termes de taux et de gestion.
Différentes options de placements
Le livret A est l'option favorite des Français, malgré sa rémunération désormais à 0,75 % net qui ne suffit pas pour faire fructifier son argent sur le long terme. Ce livret "a l'avantage de sa simplicité. Il est liquide, ne comporte pas de frais, son rendement est garanti et non fiscalisé, détaille Frédérique Sisco, responsable marketing épargne dans une banque française, au Monde.
Le livret jeune est lui aussi gratuit et défiscalisé. Accessible pour les jeunes entre 12 et 25 ans, sa rémunération est supérieure au livret A en fonction des banques. Le plan d'épargne logement (PEL) a perdu de l'intérêt avec sa rémunération à 0,7 % net, mais reste une option. "Les plans ouverts depuis le 1er janvier 2018 sont imposables dès la première année", rappelle Frédérique Sisco. "Ils donnent droit à un prêt à 2,2 % mais sans [...] prime d'État".
Enfin, certains parents choisissent l'option de l' assurance vie , ouverte aux mineurs . Il est possible d'y associer un "pacte adjoint", un document permettant d'en fixer les modalités d'utilisation. Une manière pour les parents de bloquer l'argent jusqu'à un âgé donné (25 ans maximum).
Encadrement juridique
Dans tous ces cas, les droits des parents sur les fonds sont encadrés. S'ils gèrent les biens et revenus de l'enfant jusqu'à ses 16 ans, ce dernier peut en disposer passé cet âge. "Vous pouvez juste vous y opposer s'il dilapide tout son capital", avertit Frédérique Sisco. Quand les deux parents détiennent conjointement l'autorité parentale, une double signature est nécessaire pour tout acte modifiant le patrimoine de l'enfant, qu'il s'agisse d'une vente ou d'une clôture de compte.
Depuis 2016, les familles monoparentales sont soumises aux mêmes règles. Le parent seul peut gérer les placements de l'enfant et "accomplir certains actes sans demander l'accord du juge des tutelles, comme cela était le cas avant", explique Julia Stoloff, collaboratrice à l'étude notariale Edouard Galinier. Pour les actes dits "graves", l'autorisation d'un juge est toujours nécessaire afin de vendre un bien appartenant à l'enfant ou accepter une succession en son nom.
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