
Créée en 2018, la « flat tax » s’applique uniformément à tous les investisseurs, indépendamment de leurs revenus. (Nattanan23 / Pixabay )
Déjà envisagée en 2024, l’idée d’alourdir la fiscalité sur les revenus du capital refait surface lors des débats du Budget 2026. Le ministère de l’Économie envisageait la semaine passée de faire grimper le prélèvement forfaitaire unique (PFU), également appelé « flat tax », de 30 à 36 %. Même si une telle mesure venait à être entérinée, certains produits d’épargne permettent encore d’y échapper, partiellement ou totalement, comme l’explique Capital , lundi octobre 2025.
Les livret réglementés
Créée en 2018, la « flat tax » s’applique uniformément à tous les investisseurs, indépendamment de leurs revenus. Elle comprend 12,8 % d’impôt sur le revenu et 17,2 % de prélèvement sociaux. Pour ne pas y être soumis, mieux vaut se tourner vers certains placements qui conservent une fiscalité avantageuse.
C’est notamment le cas des livrets réglementés (Livret A, LEP, LDDS, Livret jeune). Ces derniers restent totalement exonérés d’impôt et les intérêts générés n’ont pas à être déclarés. Leur sécurité et leur défiscalisation en font des supports propices à l’épargne de précaution, même si leurs plafonds limités restreignent leur usage.
Assurance vie et PER
Les produits d’épargne de long terme, comme l’assurance vie ou le plan d’épargne retraite (PER), sont une alternative. Pour l’assurance vie, le PFU s’applique en cas de retrait avant huit ans. Au-delà, chaque épargnant bénéficie d’un abattement annuel de 4.600 euros (9.200 euros pour un couple). Les gains supérieurs, eux, ne sont taxés qu’à un taux réduit de 24,5 % dans la limite des 150.000 premiers euros.
Côte PER, la fiscalité dépend de la stratégie adoptée. Ce plan d’épargne peut « vous offrir à la sortie une fiscalité avantageuse, à condition de ne pas avoir bénéficié de l’avantage fiscal à l’entrée » , explique Thomas Perret, fondateur de Mon Petit Placement. Ainsi, les versements non déduits du revenu imposable peuvent être récupérés en capital et sans impôt au moment de la retraite.
Le plan d'épargne en actions
Enfin, pour les adeptes de la Bourse, le plan d’épargne en actions (PEA) reste un outil particulièrement efficace. Après cinq ans de détention, les plus-values sont exonérées d’impôt, seuls les prélèvements sociaux restant dus. Initialement limité aux actions européennes, le PEA permet désormais d’investir hors du continent.
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