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La CGT Pétrole appelle à la grève, Élisabeth Borne demande aux syndicats de ne pas "pénaliser les Français"
information fournie par Boursorama avec Media Services 12/01/2023 à 10:51

Alors que les syndicats appellent à une journée d'action le 19 janvier et que la CGT fait planer le risque de blocage des raffineries, la Première ministre les appelle à la "responsabilité".

Alors que la CGT Pétrole appelle à la grève, la Première ministre Élisabeth Borne demande aux syndicats de ne pas "pénaliser les Français".  ( POOL / Bertrand GUAY )

Alors que la CGT Pétrole appelle à la grève, la Première ministre Élisabeth Borne demande aux syndicats de ne pas "pénaliser les Français". ( POOL / Bertrand GUAY )

Les prochaines semaines s'annoncent agitées sur le plan social, après que le gouvernement a dévoilé sa réforme des retraites. Les syndicats et les partis de gauche appellent les Français à descendre dans la rue jeudi prochain. Les syndicats de la SNCF et la RATP réclament une "grève puissante". De son côté, la CGT Pétrole appelle à plusieurs jours de grève les 19 et 26 janvier, et le 6 février, faisant planer le risque de blocage des raffineries.

"Des modes d'action qui ne pénalisent pas nos concitoyens"

"Il y a un droit de grève, il y a un droit à manifester", mais "c'est important aussi de ne pas pénaliser les Français", prévient Élisabeth Borne. "On peut faire grève mais il faut aussi être attentif au quotidien de nos concitoyens" , a-t-elle insisté, jeudi 12 janvier devant des journalistes, en marge d'un déplacement à Disneyland Paris.

Graphique montrant la durée actuelle nécessaire de cotisation pour atteindre le taux plein selon l'âge des personnes, selon les données de la Cnav, et ce qu'il pourrait advenir avec la réforme Macron, selon la simulation du gouvernement ( AFP /  )

Graphique montrant la durée actuelle nécessaire de cotisation pour atteindre le taux plein selon l'âge des personnes, selon les données de la Cnav, et ce qu'il pourrait advenir avec la réforme Macron, selon la simulation du gouvernement ( AFP / )

"On est dans une période qui peut être compliquée, avec de l'inquiétude notamment sur l'inflation. Trouvons des modes d'action qui ne pénalisent pas nos concitoyens", a poursuivi la cheffe du gouvernement. "Pour les syndicats, c’est un appel à la responsabilité".

Tous les syndicats contre la réforme

Le gouvernement a présenté mardi son projet visant à reporter progressivement à 64 ans l'âge de départ à la retraite, au lieu de 62 ans actuellement, tout en accélérant l'allongement de la durée de cotisation. Les principaux syndicats sont unanimement opposés à cette réforme phare du programme d'Emmanuel Macron pour son second quinquennat. Les sondages montrent que les Français sont aussi majoritairement hostiles à la réforme.

La Première ministre dit vouloir "convaincre" : "cette réforme, elle est à la fois nécessaire pour rétablir l'équilibre de notre système de retraite par répartition", "mais également un texte de justice et de progrès". Elle rappelle ce que le gouvernement considère être des "avancées sociales" , sur les carrières longues, les "métiers difficiles", et la revalorisation des petites pensions.

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6 commentaires

  • 13 janvier 10:03

    les français bossent plus que vous kerken


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