 
    Des drapeaux de l'Union européenne flottent à Francfort
L'inflation dans la zone euro a légèrement ralenti en octobre, conformément aux attentes, ce qui devrait atténuer la pression sur la Banque centrale européenne (BCE) pour qu'elle réduise davantage ses taux d'intérêt.
L'indice des prix à la consommation calculé aux normes européennes (IPCH) dans les 20 pays partageant l'euro ressort à +2,1% en octobre en rythme annuel, contre 2,2% en septembre, selon une version préliminaire publiée vendredi par Eurostat.
Les analystes interrogés par Reuters tablaient également sur une hausse de 2,1% sur un an.
L'inflation dans la zone euro reste donc proche de l'objectif de 2% fixé par la BCE, confirmant ainsi le message de cette dernière selon lequel l'économie poursuit sa trajectoire relativement favorable, comme elle l'avait précédemment prévu.
La BCE a maintenu jeudi ses taux d'intérêt inchangés, comme prévu, arguant que l'inflation était conforme à sa cible et que certains des risques liés à la croissance économique avaient diminué, maintenant ainsi la zone euro sur la voie d'une croissance acceptable.
L'inflation dans la zone euro restera proche de l'objectif de 2% fixé par Francfort au cours des prochaines années et la croissance devrait progressivement atteindre son potentiel, a par ailleurs montré une enquête publiée vendredi par la banque centrale.
Ces perspectives d'inflation relativement saines sont l'une des principales raisons pour lesquelles les économistes pensent que la BCE a terminé ses baisses de taux d'intérêt et que les marchés financiers n'estiment qu'à 40% une dernière baisse d'ici le milieu de l'année prochaine.
La banque centrale a déjà abaissé ses taux de 2 points de pourcentage au total au cours de l'année jusqu'en juin dernier.
L'inflation sous-jacente, une mesure très surveillée qui exclut les prix volatils de l'alimentation et des carburants, ressort quant à elle à 2,4%, comme en septembre, tandis que les analystes s'attendaient à un léger ralentissement à 2,3%, les prix des services ayant augmenté de 3,4%, contre 3,2% un mois plus tôt.
(Reportage Balazs Koranyi, rédigé par Diana Mandiá, édité par Kate Entringer)

 
                                            
                                            
                                         
                                            
                                            
                                         
                                            
                                            
                                         
                                            
                                            
                                        
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