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Volley-Au Mondial, l'ultime quête de la génération dorée de l'équipe de France
information fournie par Reuters 10/09/2025 à 11:28

L'équipe nationale française de volleyball honorée au Palais de l'Élysée à Paris

L'équipe nationale française de volleyball honorée au Palais de l'Élysée à Paris

Un an après son deuxième titre olympique consécutif, l’équipe de France masculine de volley aborde le championnat du monde, qui s’ouvre vendredi aux Philippines, avec un objectif clair : remporter le seul titre qui manque au volley français.

Parmi les 15 joueurs convoqués par le sélectionneur italien des Bleus Andrea Giani figurent Benjamin Toniutti, Jenia Grebennikov, Nicolas Le Goff et Earvin Ngapeth. Les quatre compères sont les seuls présents au Mondial à avoir remporté tous les titres du volley tricolore : de l'Euro 2015 aux JO 2021 et 2024 en passant par les titres en Ligue des nations en 2015, 2017, 2022 et 2024.

Le Mondial, en revanche, ne leur a jamais souri avec une quatrième place en 2014 pour meilleur résultat, douze ans après la seule médaille, en bronze, du volley français dans cette compétition.

"On n'a pas réussi un seul Mondial de notre histoire et on a vraiment envie d'en faire un correct", a expliqué Earvin Ngapeth à Reuters, la semaine dernière.

Plusieurs membres de cette génération dorée, qui a placé le volley français sur la carte mondiale, avaient réfléchi à remiser la tunique tricolore au placard après l'or olympique à domicile mais ont décidé de rempiler un été supplémentaire, guidés par cette ultime quête.

"On en a discuté tous ensemble, ça a été assez naturel. On s'est dit que ce serait sympa d'aller chercher cette dernière médaille qui nous manque", a poursuivi le réceptionneur-attaquant de 34 ans.

Le capitaine Benjamin Toniutti a admis une réflexion après les Jeux olympiques. "Mais je me suis rapidement remotivé, que ce soit individuellement ou avec l'équipe, pour cet objectif très important", a-t-il dit à Reuters.

PROBABLE REVANCHE CONTRE L'ITALIE

C'est donc "une campagne particulière", selon Earvin Ngapeth, que s'apprête à vivre l'équipe de France.

"Parce que certains vont arrêter après cette compétition. C'est un rendez-vous d'équipe au-delà d'un Championnat du monde", a ajouté celui qui se voit jouer jusqu'aux Jeux de Los Angeles 2028. "Ce serait la dernière page du bouquin, quelque chose d'énorme. On a déjà marqué l'histoire du sport et du volley français mais ce serait une page encore plus belle."

Quatrième nation au classement mondial, la France figure parmi les favoris du tournoi malgré l'accroc survenu fin juillet en quarts de finale de la Ligue des nations, battue par la Slovénie (3-1).

"Bien sûr qu'on a été déçus parce qu'on est clairement passés à côté", a estimé Benjamin Toniutti. "Maintenant, on a l'objectif de ce Mondial depuis le début de l'été et même depuis les JO."

Pour espérer l'or, il faudra terminer aux deux premières places d'un groupe C largement abordable, composé de la Corée du Sud, contre laquelle elle entamera son tournoi dimanche, la Finlande et l'Argentine. Il faudra surtout dominer l'Italie dans un éventuel quart de finale identique à celui de la dernière édition en 2022, perdu par les Bleus face aux futurs champions du monde (2-3).

"Une médaille est un objectif très important pour nous, on sait combien c'est dur mais on sait aussi que plus on ira loin, plus on aura envie de l'or", prévient Benjamin Toniutti.

"C'est une génération qui a grandi ensemble, qui était ado quand elle a commencé à se connaître et dont certains sont maintenant papa. Une médaille, un titre marqueraient encore plus l'histoire du volley français."

La finale est prévue le 28 septembre prochain.

(Rédigé par Vincent Daheron, édité par Blandine Hénault)

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