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USA-Trump sera jugé au pénal le 25 mars dans l'affaire Stormy Daniels
information fournie par Reuters 15/02/2024 à 18:19

(Actualisé tout du long avec éléments supplémentaires; photo/TV à disposition)

par Luc Cohen et Jack Queen

Donald Trump va devenir le premier ancien locataire de la Maison blanche à comparaître lors d'un procès au pénal, le 25 mars à New York, après qu'un juge new-yorkais a rejeté la demande de l'ex-président américain de rendre caduque son inculpation dans l'affaire de pots-de-vin versés à Stormy Daniels.

La décision du juge Juan Merchan signifie que Donald Trump sera jugé dans au moins l'une des quatre affaires pour lesquelles il a été inculpé au pénal, et ce en amont de l'élection présidentielle, en novembre prochain, pour laquelle il devrait à nouveau obtenir l'investiture du Parti républicain et affronter le démocrate Joe Biden.

Donald Trump avait demandé au juge de rejeter les 34 chefs d'accusation le visant.

Il est principalement accusé d'avoir violé les lois électorales en ayant falsifié des documents commerciaux avant la présidentielle de 2016 pour dissimuler le versement de 130.000 dollars à Stormy Daniels afin d'acheter le silence de l'ancienne actrice de films pornographiques, qui a affirmé avoir eu une liaison avec Trump une décennie plus tôt.

L'ancien avocat personnel de Donald Trump, Michael Cohen, a plaidé coupable en 2018 d'avoir violé les lois de financement des campagnes électorales.

Juan Merchan a pris sa décision en moins de dix minutes. Il a indiqué que le procès de Donald Trump devrait durer cinq à six semaines, pour finir fin avril ou début mai.

Donald Trump, 77 ans, a plaidé non coupable des accusations portées par le procureur du district de Manhattan, Alvin Bragg, un démocrate.

A la sortie de l'audience, comme il l'avait fait un peu plus tôt devant l'entrée du tribunal, l'ancien magnat de l'immobilier a répété être victime de manoeuvres politiques.

"Ils n'auraient pas monté ce dossier (...) si je n'étais pas candidat à la présidentielle et que ça se ne passait pas bien pour moi", a-t-il déclaré avant l'audience, en référence à ses victoires lors des premières primaires du Parti républicain.

"Ils veulent me maintenir occupé pour m'empêcher de faire campagne", a-t-il dit par la suite.

De même que la tenue d'un procès au pénal, une condamnation d'un ancien président serait une première dans l'histoire des Etats-Unis. Sur le plan juridique, elle n'empêcherait toutefois pas Donald Trump d'être candidat à une élection.

L'ancien locataire de la Maison blanche pourrait d'ailleurs obtenir l'investiture du Parti républicain pour l'élection présidentielle du 5 novembre avant même le début du procès, après avoir dominé les quatre premières étapes des primaires - douze autres sont programmées d'ici au 25 mars.

(Reportage Luc Cohen à New York, avec la contribution d'Andy Sullivan, Susan Heavey et Andrew Goudsward à Washington; version française Kate Entringer et Jean Terzian, édité par Zhifan Liu)

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